L'actualité en continu du pays de Brive


Brasser Brassens au Maryland les 1er et 2 avril

brasser brassens PANO

Et non ce n’est pas un poisson d’avril. Le Maryland a réussi à happer le duo québécois Brasser Brassens en tournée en Europe, qui comme son nom l’indique revisite à sa façon le répertoire du grand Georges. Ce duo peu commun contrebasse et accordéon se produira deux soirs de suite au bar musical de la rue Saint-Martin, les vendredi 1er et samedi 2 avril. L’entrée est libre, mais il y a fort à parier qu’il faudra jouer des coudes. Il vaudrait mieux réserver…

 

C’est du Brassens sans guitare, dans une rencontre enthousiasmante, aux arrangements étonnants trempés de jazz, folk, un peu de manouche, de tard cajun ou de musique du monde. Que Georges Brassens soit compatible avec le jazz relève de l’évidence, il en convenait d’ailleurs lui-même volontiers et ne cachait pas son attrait pour cette musique. Ensemble, Sonia Painchaud (accordéon, voix principale) et Hugo Blouin (contrebasse, voix) lui chantent un hommage amoureux sur une musique inventive, plus éclatée dans son interprétation. Le duo s’est déjà produit avec ce concert plus d’une centaine de fois au Québec, où le spectacle a été créé en 2008, et en Europe où il est actuellement en tournée.

brasser brassens2La rencontre est surprenante. Chaque chanson du compositeur y trouve une autre respiration, un nouvel équilibre entre musique et paroles. Je me suis fait tout petit s’envole manouche, Pauvre Martin verse dans le trad… Une musique audacieuse. Même les irréductibles du compositeur moustachu devraient pouvoir apprécier leur version de Mourir pour des idées ou de Chanson pour l’Auvergnat. Cet éclectisme se retrouve dans leur premier album sorti en août dernier pour lequel Brasser Brassens a fait appel à un groupe de collaborateurs tous azimuts, dont la guitariste manouche Christine Tassan, le percussionniste et calleur (animateur de veillées de danses trad) Jean-François Berthiaume, le batteur Jean-Philippe Godbout (Gazoline) et l’illustrateur Rogé (New York Times Award 2014 pour la version anglaise de Haïti mon pays).

Tout a commencé pourtant innocemment. Dans la famille de Sonia, un oncle Henri, obsédé par Brassens. Pour lui faire plaisir lors d’un anniversaire, Sonia prend son accordéon et lui chante quelques chansons… La rencontre est faite. L’accordéoniste va continuer à explorer l’œuvre immense de celui qu’elle connaissait comme tout le monde un peu de loin. Viendra ensuite Hugo.

A noter qu’en étant membre de l’association L’art en bar, vous bénéficiez d’une réduction sur les tarifs de plusieurs lieux culturels (Théâtre de la Grange, des Gavroches, Saison des 13 arches, centre culturel, cinéma Rex, CGR, Lendemains qui chantent, A corps danse, festival du cinéma de Brive). Infos au 05.55.17.10.78 et sur le site bar-le-maryland.fr.

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

Mot clé

Laisser un commentaire

deux × quatre =