L’ensemble collège et lycée Bossuet a mis les petits plats dans les grands hier soir pour accueillir personnalités, parents et élèves venus découvrir l’internat et la cuisine, entièrement rénovés après une année de travaux. L’occasion pour la direction de réaffirmer les valeurs de cette école catholique sous contrat. Ce sont les internes qui ont préparé et guidé cette inauguration. Un parcours agrémenté de danse et de musique.
La chapelle, qui sert aussi de salle de réunion et de gymnase, était pleine hier soir. Parents d’élèves, élèves, anciens élèves, enseignants, personnalités politiques de droite et de gauche, l’école Bossuet a montré une nouvelle fois qu’elle était une véritable institution de la vie briviste. Une institution qui remonte aux années 30, et dont les locaux, pour certains, remontent également à ces années d’avant-guerre. C’était le cas de l’internat qui, avec les autres écoles du groupe Edmond Michelet, accueille 130 élèves. Chambres vétustes, fuites aux fenêtres, froid, il devenait impératif de faire quelque chose.
C’est donc chambre après chambre que tout au long de l’année les entreprises sont intervenues. Peintures, huisseries, isolation, c’est désormais un internat totalement rénové qui accueille les élèves. Dans le même temps, la cuisine et le self ont eu droit à une réfection en profondeur pour répondre aux normes de sécurité et d’hygiène en vigueur aujourd’hui dans la restauration collective. La cuisine aussi était ancienne et vétuste. Des travaux difficiles car, école oblige, ils ne pouvaient se faire que pendant les vacances scolaires. Mais les entreprises ont bien voulu adapter leurs calendriers pour intervenir durant les congés de février, de Pâques et pendant les vacances d’été.
Tous ces travaux ont été financés, précision de François David le directeur, sur les fonds propres de l’école, et par Sodexo en ce qui concerne le matériel de cuisine.
De nombreuses rénovations restent à faire à Bossuet, mais aussi à Jeanne d’Arc et à Notre-Dame. Remplacement des portes et fenêtres, accessibilité aux personnes à mobilité réduite, création d’un gymnase et de vestiaires, autant de chantiers qui se feront “mais sans mettre en péril l’équilibre financier de l’école” indique François David. Le directeur du groupe Michelet en appelle donc à certaines collectivités “pour qu’elles apportent une aide comme elles le font avec d’autres”. La ville de Brive participe chaque année à hauteur de plus de 500 000 euros au fonctionnement des écoles sous contrat. Le conseil municipal du 26 septembre dernier a par ailleurs voté à l’unanimité une aide aux écoles privées pour que, comme les établissements publics et si elles le désirent, elles puissent s’équiper de TBI, tableaux blancs interactifs.