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Bio dimanche

16e foire bio et artisanale

Hier, exceptionnellement, il y avait marché sous la halle Brassens. Mais attention, que du naturel! Fruits et légumes, tisanes, pain, vêtements, produits ménagers… Toute la journée, acheteurs et curieux ont déambulé entre les stands. D’autant que cette année, la foire bio côtoyait Genco, le salon de la généalogie en Corrèze. Comme un retour aux sources partagé!

Foire bio et artisanaleSalades, tomates, oignons, pois chiches, pommes, herbes en pots, mais aussi fromages, pain sans oublier le vin, jus de fruits, gâteaux ou confitures, cultivés ou préparés sans produits chimiques, ni pesticides, ni conservateurs : c’est ça un marché bio. Ajoutez-y des couvertures et vêtements, des produits ménagers, des vers pour la lombriculture, des toilettes sèches, un partenaire financier solidaire (si, si qui investit votre argent uniquement dans les énergies renouvelables, la réinsertion sociale, le commerce équitable…), de l’artisanat “respectueux de l’environnement”, des livres sur le bien-être ou plus transcendentaux… Vous aurez un bel aperçu de toute la diversité du bio.

Foire bio et artisanaleUne soixantaine d’exposants ont participé à cette 16e édition organisée par l’association les Doryphores. Le public s’est relayé toute la journée. S’y croisaient l’écologiste converti comme l’amateur d’une vie plus saine ou tout simplement le curieux. On déambulait autour des stands, commentait, questionnait, échangeait, goûtait si possible, achetait, vendait, débattait…

Un retour au naturel où l’on pouvait (re)découvrir des recettes d’antan ou des méthodes d’ailleurs. Ici un exposant promouvait le fourneau africain “pour tout cuisiner” ou la “fourche agile” à deux manches pour “ameublir plus facilement le sol”. Plus loin, un autre vendait à pleines poignées ces tisanes à l’effet “détox” ou nuit paisible. La Maison des droits de l’homme interpellait les consciences “Et moi dans tout ça que puis-je faire?”

Créer un personnage avec des matériaux de récupérationLes plus jeunes pouvaient participer à un atelier de structure collective éphémère en terre ou se fabriquer des drôles de bonshommes à partir de matériaux de récupération. Drôle de personnageUne bouteille de ketchup ou un tirebouchon pour faire le corps, des bouts de tuyau d’arrosage ou de sarbacane pour les membres, des couvercles de conserve pour les yeux, un gobelet en guise de chapeau et les personnages prenaient vie mieux que dans des jeux vidéos, l’imagination en prime.

D’autres approches, d’autres valeurs pour passer un bio dimanche.

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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