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Bien manger après 70 ans

Cet après-midi, Flora Triat, diététicienne au centre médico-chirurgical Les Cèdres, est venue échanger avec les seniors de la résidence autonomie de personnes âgées de Rivet, qui relève du CCAS. Au cœur de son intervention: les secrets d’une bonne alimentation et l’importance des protéines.

“Lorsque j’ai échappé mon stylo qui a glissé sous l’armoire”, explique Yvette, “j’ai dû me baisser pour le récupérer et je me suis demandée comment j’allais me redresser. Je me suis alors rappelée de ce qu’on nous avait expliqué lors de la dernière séance. J’ai tout bien fait comme ils avaient dit et quand je me suis retrouvée debout, j’ai vraiment constaté que ça servait à quelque chose!” C’est fort de ce succès qu’elle a répondu présente à la nouvelle séance d’information proposée par la clinique des Cèdres. “Ce sont là des actions hors les murs impulsées par l’ARS et proposées par les Cèdres, dans le cadre de la prévention et promotion santé”, explique Josiane Delahaye, coordinatrice des risques associés aux soins au CMC Les Cèdres.

“Il y a un mois, un coach sportif était venu pour  rappeler l’importance de la pratique d’une éducation physique adaptée aux seniors“, relate Carole Fougères, directrice de la résidence autonomie de personnes âgées de Rivet. Il a axé son intervention sur le risque des chutes et les moyens de se relever.” Après avoir été consultés, les résidents ont fait part de leur souhait d’être à nouveau informés, cette fois sur le thème de l’alimentation.

“Plus on avance en âge et plus on a besoin de protéines”, a indiqué la diététicienne en préambule de cet échange convivial articulé autour d’un quiz “vrai-faux”. Le midi n’est pas problématique. “Le centre hospitalier livre des repas équilibrés à nos 50 résidents, des octogénaires en majorité”, explique la directrice de l’établissement. “Ils le prennent dans la salle de restaurant.” Ce n’est pas le cas du petit-déjeuner et surtout du dîner qu’une grande partie des résidents, valides et autonomes, se préparent dans leur appartement équipé d’une cuisine.”

Un bol de soupe ou un yaourt ne constitue pas un repas suffisant pour le soir. A la soupe, il convient par exemple d’ajouter du rapé ou un kiri pour l’enrichir. A défaut, on peut aussi manger une tranche de jambon ou se faire cuire un œuf. “La dénutrition est un vrai problème pour ce public, sans compter qu’elle augmente le risque de chute”, alerte Flora Triat. “Après, nous les retrouvons dans l’établissement de soins et le risque est de rentrer dans un cercle vicieux duquel il est très difficile de sortir.”

 

Jennifer BRESSAN, Photos : Diarmid COURREGES

Jennifer BRESSAN, Photos : Diarmid COURREGES

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