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Avenue de Paris, cinq logements qui ne resteront pas longtemps vacants

Le programme Action Cœur de Ville soutient la reconquête de logements vacants. Illustration avec un “projet témoin” au 4 avenue de Paris. Cinq T2 et T5 ont été joliment réhabilités en faveur de locataires aux revenus modestes, avec une priorité donné aux salariés des entreprises locales.

“C’est un projet phare pour nous. Il témoigne de notre volonté de reconquérir le cœur de ville par la réappropriation des vacances de commerces et de logements. Ces appartements étaient inoccupés depuis plus de 45 ans“, a expliqué hier le maire Frédéric Soulier lors de la visite des lieux en présence des différents acteurs de cette réhabilitation. “Il faut remettre du résident en centre-ville. Le résident est un chaland. Lorsqu’on réside en centre-ville, on consomme en centre-ville.”

Repéré comme ilot stratégique de cette reconquête, l’immeuble situé au 4 avenue de Paris, a donc bénéficié d’un accompagnement facilitateur de la collectivité, d’abord pour l’implantation du local commercial suite au départ de la boutique Orange, puis pour la réhabilitation des logements répartis sur deux étages. Premier projet inscrit et financé au titre du programme Action Cœur de Ville, cette opération a en effet bénéficié en 2020 d’un package de subventions à la fois de l’État à travers l’Anah (Agence nationale de l’habitat), mais aussi de l’Agglo, de la Ville et de l’organisme Action Logement œuvrant en faveur du logement des salariés.

“Ce projet n’aurait jamais pu voir le jour sans cet accompagnement à la fois économique et de conseils“, affirme Loïc Médard, représentant l’investisseur privé, la SARL Paul Max. “Il a été subventionné à hauteur de plus de 60%. En plus des subventions, nous avons bénéficié d’un prêt à des conditions très avantageuses.” Ce qui a permis d’équilibrer au maximum l’opération.

Quant aux cinq T5 et T2 (dont un meublé destiné à la location de séjour), ils répondent en tous points aux attentes d’aujourd’hui. “Nous avons cherché la différence qualitative et à garder l’esprit de l’immeuble”, explique Loïc Médard, représentant la SARL Paul Max, l’investisseur privé porteur du projet. De fait, les appartements sont lumineux, bien isolés, équipés en électroménager de qualité, avec une décoration très tendance dans laquelle ont été intégrées les cheminées d’époque. “Pour les travaux, nous avons fait travailler à plus de 90% des entreprises brivistes”, précise Loïc Médard.

D’autres immeubles sont engagés dans de tels montages, rue Toulzac, rue Gambetta et allée des Tilleuls. “Nous avons une quinzaine de projets en vue et nous allons enclencher une deuxième séquence de DUP (Déclaration d’utilité publique, Ndlr) sur des vacances qui datent de 30 à 45 ans”, annonce Frédéric Soulier. Sans cette intervention massive, ce type d’opérations demeure généralement difficile à équilibrer, du fait du coût du foncier et du montant des travaux à engager. Afin d’accompagner ce type de projet, le service Habitat de l’Agglo, est d’ailleurs à disposition des investisseurs pour un accompagnement personnalisé et la recherche de subventions. Infos au 05.55.74.08.08.

 

 

 

 

 

 

 

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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