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Aux Studios, une première résidence à l’unisson

Deux jours d’un travail intense en situation de scène, vendredi et samedi derniers. : c’est une première résidence d’artistes qu’ont accueilli les Studios de Brive en partenariat avec l’association tulliste Des Lendemains qui chantent. L’occasion de faire la connaissance du groupe creusois Viky Williams, ravi de bénéficier de telles conditions techniques et d’un précieux accompagnement professionnel.

 

Dès le premier soir, la fatigue se faisait sentir mais ne pouvait masquer l’enthousiasme des quatre membres du groupe: “Nous avons déjà effectué des résidences dans des lieux ruraux, à Faux-la-Montagne et La Naute, mais nous y étions seuls. Ici, il y a un staff à notre service, nous bénéficions des conseils de personnes extérieures et professionnelles. Et le studio est super équipé. Nous sommes en situation de scène, avec des simulations de sons de retour et de façade. C’est un instant privilégié”, déroule Stella, la chanteuse.

Le groupe a été sélectionné lors de la dernière édition Repérages des Lendemains qui chantent, une opération organisée conjointement par la Scène de musiques actuelles, le conservatoire de Tulle et les Studios de Brive, afin de justement “repérer” les talents du territoire. “Pour cette 4e édition, nous avons reçu une trentaine de candidatures et nous avons retenu trois groupes prêts à monter sur scène: Ali-N, Krüt et Viky Williams”, explique Nicolas Baudelet, président de l’association tulliste. Outre un concert à Tulle en novembre dernier, chacun des groupes s’est vu proposer un accompagnement adapté, en l’occurrence pour le groupe creusois, cette résidence de deux jours dans les Studios brivistes.

“Le but n’est pas de répondre à leurs questions, mais en dialoguant de les aider à mettre en place une méthodologie, des pistes de réflexions, une sorte de boîte à outils qu’ils pourront eux-mêmes utiliser par la suite”, précise Jocelyn Perrouault, responsable des Studios. Un sérieux atout pour le groupe né en 2014 à l’initiative de la chanteuse et qui a déjà à son actif une vingtaine de concerts “dans la région mais aussi à Belfort, sur une scène nationale”, précise Stella qui dévoile la signification du nom que le groupe s’est donné: “Viky comme Victor Hugo et Williams en référence à Shakespeare. On fait des compos originales sur des textes d’auteurs morts ou presque, chantés en français et en anglais. On les fait vivre en les manipulant. Nous n’avons pas de parti-pris musicaux, on écoute aussi bien du classique que du funk. On mélange plusieurs styles car c’est la musique qui sert les textes.”

Sur leur Facebook, Stella, Fred, Marc et Gaby se revendiquent d’un “rock noisy, progressif et poétique, jazzifié à la hache”. Ce n’est d’ailleurs pas totalement un hasard si le quatuor emprunte également son nom à une catcheuse des années 80. “Il y a quelque chose de théâtral et de brut aussi dans le catch.” A noter que le groupe participera également fin avril à la prochaine édition d’À fond les manettes, une semaine de découverte et d’initiation aux techniques musicales destinée aux lycéens.

Marie Christine MALSOUTE, Photos : Sylvain MARCHOU

Marie Christine MALSOUTE, Photos : Sylvain MARCHOU

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