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Après-midi jeux entre générations aux Chapélies

Résidents des Genêts et enfants du centre Raoul Dautry ont pu cet après-midi se retrouver pour une après-midi de jeux. Et ce n’était pas arrivé depuis deux ans. Les parties étaient très animées, certains ont triché sans vergogne et au final tout le monde a partagé avec bonheur le goûter.

Il n’y a pas d’âge pour se laisser happer par le jeu. Qu’ils émanent des jeunes ou des anciens, les cris de victoire ou de contestation retentissaient gaiement. Une agitation qui était devenue inhabituelle depuis deux ans. Avec la crise sanitaire, ces échanges intergénérationnels avaient été suspendus dans le quartier. Chacun restait chez soi. Alors, c’est dire si le moment avait de l’importance.

Vu le temps clément, tables et chaises avaient même, chose extraordinaire, été installés au pied de la résidence autonomie. L’envie de revivre au grand air.

“C’est la première fois que je sors depuis presque deux ans que je suis ici. Je suis contente car j’aime beaucoup voir de la jeunesse autour de moi”, raconte Nicole Escure, 85 ans qui découvre le principe de Puissance 4, un jeu où il faut arriver à aligner quatre gros jetons de la même couleur. Une variante du morpion de son époque. Et elle ne s’en laisse pas compter au dire de son adversaire: “Toujours, elle me bloque” se désespère Mamadou, 10 ans. “Je ne vais pas toujours gagner car ils ne reviendraient plus jouer avec moi”, glisse avec malice la mamie.

Ils sont une une quinzaine de résidents et une vingtaine de jeunes de 9 à 10 ans accompagnés par leurs animateurs, se mêlant ainsi autour des sept jeux prêtés par la ludothèque municipale. “Dao” ou “Chanç’oeufs”… peu importe l’intitulé du jeu, les règles sont vite retenues par les anciens qui sont même les premiers à s’en émarger pour gagner. Les groupes de joueurs se tissent, se détissent. Les uns veulent s’essayer, les autres préfèrent commenter allègrement.

Du côté du Puissance 4, la bataille s’est corsée: Françoise a rejoint Nicole. Toutes deux affrontent Raan et Martin. “Mais elles trichent” s’insurgent incrédules les deux garçons. Sourire outragé des accusées. Des échanges tout simples qui ont apporté beaucoup de légèreté, une jeunesse retrouvée.

Marie Christine MALSOUTE, Photos : Fatima Kaabouch

Marie Christine MALSOUTE, Photos : Fatima Kaabouch

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