Afin de peser sur les négociations salariales annuelles du groupe ANOVO qui se tenaient à Beauvais, plus d’une centaine des 374 salariés du site briviste a débrayé aujourd’hui à partir de la mi-journée. L’arrêt de travail s’est poursuivi toute l’après-midi.
Cette journée d’action n’a pas été choisie au hasard. A quelques centaines de kilomètres de là, à Beauvais, au siège du groupe, la direction et les délégués syndicaux discutaient revalorisations salariales. La direction proposait 1%, les salariés souhaitaient obtenir 1,8%. ” Que l’on soit au moins au niveau de l’inflation. En 2009 nous avions obtenu royalement 0,6% et l’année dernière 1,2% en juillet “, dit une employée particulièrement “remontée” avant de poursuivre:” Nous avons une moyenne de salaire de 1.100 euros par mois: on n’y arrive plus.”
Cette société qui est aussi implantée à Beauvais, Montauban mais aussi à Saint-Augustin en Haute-Corrèze, est spécialisée dans la réparation et le recyclage des téléphones portables. “Si notre société marche bien, je pense que les salariés y sont un peu pour quelque chose. Ils ont le droit de percevoir quelques dividendes “, explique encore une élue CGT.
Toute l’après-midi, les salariés grévistes sont restés à l’extérieur des ateliers pour peser sur ces négociations salariales qui devaient conditionner les revalorisations.
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