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Affaire Derichebourg : la ville ne parle que de ça

Au marché de Brive-la-GaillardeSeuls quelques uns étaient dans la confidence, alors la grande majorité des Brivistes a appris la nouvelle par la presse : Daniel Derichebourg le généreux propriétaire du CABCL a passé la main, mais il promet de rester le premier partenaire privé du club. Le grand argentier qui a investi 18 millions d’euros en trois ans dans le club a cédé ses parts à une société “Brive rugby Sas” présidée par Jean-Jacques Bertrand, un ancien ponte de l’industrie pharmaceutique. Ce matin, sur le marché, dans les bars, on ne parlait que de ça.A Brive, le CAB alimente régulièrement les conversations et plus particulièrement les veilles et les lendemains de matchs. En cette période de l’année, au coeur de l’été, c’est généralement calme plat. Mais voilà, l’actualité toute chaude vient troubler la quiétude estivale. Derichebourg arrête les frais. Un contre-pied auquel personne ne s’attendait vraiment. Bien sûr des repreneurs sont là, une équipe dirigeante est en place, un nouveau président a été nommé : il s’agit de Jean-Jacques Bertrand, un Corrézien pure souche qui a fait une brillante carrière dans l’industrie pharmaceutique. Patrick Sébastien devient président d’honneur.

Louis un passionnéLe supporter de base ne sait plus très bien ce qu’il faut penser de la situation. Ce matin sur le marché, les papys commentent à leur façon l’info du jour : ”Je ne sais pas si c’est bon signe pour le CAB, et Sébastien, on l’a mis sur la touche”, témoigne Louis un fan de rugby. A deux pas de là, un autre supporter qui n’a pas encore acheté ses légumes se lâche: ”Il va falloir gagner des matchs, faire des résultats pour attirer des sponsors car ça pourrait être dur pour les finances”.

Daniel, prudent quant à l'avenirDans un bar du centre ville, là ce sont de vrais experts qui causent, des gars qui ont l’habitude de refaire le match. Mais ce matin, ils sont un peu dans l’expectative. “On ne sait  pas si c’est une bonne ou une mauvaise nouvelle, mais il ne faudrait pas que ça brouille les cartes, on verra bien. Si on cartonne Montpellier d’entrée, on sera sur une bonne dynamique et si la saison est belle, il n’y aura pas de problèmes financiers, en tout cas, je veux le croire”, explique un garçon un peu sur la défensive malgré tout.

Pendant ce temps là, les joueurs sont à Marcoussis au centre national du rugby. Ils préparent la prochaine campagne à l’écart, veut-on l’espérer, de l’affaire qui secoue le landerneau.

Jean René LAVERGNE

Jean René LAVERGNE

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