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Adjugé, vendu pour la bonne cause

Il y avait foule hier soir pour assister à la vente aux enchères caritative organisée par Emmaüs dans ses locaux. Pour une première, c’est réussi. Le commissaire-priseur a fait le spectacle pour faire monter les prix au profit de l’association qui a ainsi récolté 1.600 euros. Une opération exceptionnelle à renouveler.

Objectif atteint pour Martine Barrade et Brigitte Uminski, les deux bénévoles à l’initiative de l’opération. L’une comme l’autre étaient ravies de l’affluence. “On ne savait pas trop si ça marcherait. Finalement, ça a amené du monde qui ne fréquentent pas nos locaux.” Evidemment, il y avait quand même des habitués d’Emmaüs. D’autres étaient visiblement plus familiers d’une salle des ventes. Certains étaient juste venus voir de quoi il retournait et assister à leur première vente aux enchères.

Les rangs étaient donc serrés autour du commissaire-priseur qui a utilisé toute sa verve et sa faconde, faisant l’article objet après objet, pour que les prix décollent. Ambiance plus que détendue voire même par moments quelque peu indisciplinée. “Ce soir, je suis venue pour le jeu et la bonne cause. J’adore les petites choses de grand-mère, les vieilles faïences, les vieux verres, les bibelots du 17e et 19e siècles”, confiait Brigitte Jos avant la vente, déjà cliente d’Emmaüs. “Les enchères, ça met du piment, de l’adrénaline. On se laisse prendre au jeu“, explique Martine qui s’était d’emblée fixée sa propre limite: 40 ou 50 euros, pas plus. “J’ai tout arrêté pour être à l’heure. C’est une passion de découvrir des objets, surtout avec des enchères”, raconte Marcel.

“Mais, non je n’ai rien dit!”, s’écrit une dame qui, d’un geste malencontreux, a surenchéri sans le savoir. Eclats de rires tout autour. Le maillet tombe et la malheureuse qui ne l’est pas tant que ça, empoche un beau foulard de grande marque pour la modique somme d’une trentaine d’euros. “Tu as vu ce succès”, acquiescent au passage des bénévoles qui n’ont jamais vu une telle ambiance dans leurs locaux. Un vent nouveau soufflerait-il sur Emmaüs? La voiture “quasiment vintage”, une R5 essence de 1990, parfaitement entretenue, est partie très vite à 500 euros. Le lot de casquettes d’harmonie municipale n’a certes pas connu le même succès: une seule aura trouvé preneuse. Enchères serrées à l’euro près sur quelques vases, mais toujours dans une ambiance bon enfant. La vente aura duré deux heures et rapporté à l’association caritative 1.600 euros. Une somme d’autant plus appréciée qu’Emmaüs refuse selon ses principes toute subvention ou aide financière.

A noter qu’Emmaüs Brive ouvre chaque jeudi pour une vente classique de 14h à 17h et certains samedis, ce mois-ci les 6 avril (de 9h30 à 16h) et 20 (de 9h30 à 13h). Elle organise également une vente exceptionnelle de vêtements au sac samedi 13 avril de 9h30 à 13h. Infos au 05.55.86.12.31.

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Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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