La chaîne à cochons de l’abattoir de la Nau est supprimée depuis quelques jours. Le tonnage prévisionnel était de 1.500 tonnes par an, ces derniers mois seulement une dizaine de porcs y ont été abattus.” Actuellement, nous sommes en face d’une demande inférieure à 1 tonne par semaine“, a expliqué Jean-Piere Nadin, président du syndicat départemental d’abattage qui a aussi précisé: “Rien n’a été fait au détriment des producteurs de porcs locaux. Un accord a été trouvé avec les nouveaux actionnaires afin que le service continue à être assuré par un abattage à l’abattoir de Thiviers, spécialisé dans le porc et propriété du groupe Arcadie.”
Lors de cette annonce de la suppression de la chaîne d’abattage des cochons, Jean-Piere Nadin en a profité pour revenir sur ce dossier de l’abattoir. “Quand François Hollande et Philippe Nauche m’ont demandé de prendre la présidence du syndicat départemental d’abattage la situation était la suivante: une assignation au tribunal administratif par l’ancien exploitant de l’abattoir pour rupture du bail emphytéotique, alors qu’il restait 28 ans à courir et une demande d’indemnisation de 4,8 millions d’euros. Un abattoir qui ne traitait que 7.000 tonnes par an, au lieu des 10.000 tonnes prévues initialement pour l’équilibre des comptes.”
Déficit de fonctionnement.
Ce tonnage loin des prévisions a creusé un déficit de fonctionnement de l’ordre de 600.000 euros en 2008, 600.000 euros en 2009 et 300.000 euros sur les quatre premiers mois de cette année. Jean-Pierre Nadin ajoute: “Bref, un projet monté dans la précipitation par Frédéric Soulier, dans le seul but de réaliser l’inauguration avant les législatives de 2008”. Face à cette situation, il a été négocié un arrangement amiable avec la SEUDAC à hauteur de 500.000 euros afin d’éviter une procédure judiciaire. Il a été vendu l’ancien abattoir pour un montant de 500.000 euros à l’Agglo de Brive, enfin il a été facilité la reprise de SABCOR par le groupe ARCADIE afin de péréniser l’abattoir de la Nau. Actuellenent, les prévisions sont de 11.000 tonnes de veaux et de gros bovins, avec en prévision un atelier de découpe.