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A Novo : information et soutien

Une réunion d’information destinée aux salariés licenciés d’A Novo était organisée cet après-midi à la chambre de commerce et d’industrie. Formation, recherche d’emploi, création d’entreprise ou d’activité, les services et les collectivités territoriales mobilisés autour du dossier étaient présents.La salle Jules Bouchet était pratiquement pleine cet après-midi. Une quarantaine de salariés licenciés d’A Novo étaient présents autour de représentants de la chambre de commerce et d’industrie, de la DIRECCTE de l’AFPA transition et du conseil régional pour quelques heures consacrées aux différents outils pouvant aider ceux qui sont depuis quelques jours des demandeurs d’emploi à retrouver une activité.

Les explications principales ont tourné autour du CSP, le contrat de sécurisation professionnel, mis en place par l’Etat. Ce dispositif est nouveau et le dossier A Novo est le premier important où il peut être utilisé.

D’où le souci des pouvoirs publics et de leurs représentants de dire, et de répéter, à quel point ils sont mobilisés.Le CSP permet le maintien des ressources des personnes, favorise un accompagnement personnalisé et fédère des fonds importants pour cela. Le souci majeur est donc pour les organismes qui vont gérer les dossiers des salariés d’A Novo de pouvoir se parler entre eux pour coordonner leurs efforts et faciliter les démarches des demandeurs d’emploi, qu’il s’agisse de formation reclassante ou de création d’entreprise.

Pour les syndicats et les représentants du personnel, c’est là un point  très important. Ils restent très vigilants à ce sujet et n’ont pas manqué de le rappeler une nouvelle fois. Il s’agit pour eux de limiter au mieux les interlocuteurs potentiels des personnels licenciés. Que chacun puisse trouver un maximum de réponses et d’aide en un minimum de démarches. Leur souci également est que toutes ces bonnes intentions se traduisent dans le concret. Lancer des choses, expliquer des processus c’est bien, mais il faut que cela se fasse dans le réel et surtout que cela dure dans le temps pour que les gens ne se sentent pas abandonnés alors qu’ils sont lancés dans un projet de reconversion.

les représentantsUne demande qui semble d’ores et déjà prise en compte, notamment par l’AFPA transition qui a mis en place ce mois ci et pour janvier différents ateliers autour de la recherche d’emploi, du marché du travail, du bilan de compétences ou des formations. Une dimension psycho-sociologique est également à l’ordre du jour avec, si cela est souhaité par le demandeur d’emploi, un accompagnement en ce domaine car on ne sort pas indemne d’un licenciement. A l’heure qu’il est, une cinquantaine de salariés licenciés ont fait part d’un besoin en la matière.

Concernant A Novo, l’union locale CGT demande à ce que le repreneur Butler présente un véritable projet industriel, ce qui n’est pas encore le cas. Selon Daniel Genest, son secrétaire général, “sans projet, la situation va devenir très compliquée au premier trimestre 2012 et les salariés qui restent dans l’entreprise sont inquiets”. Plus globalement, la CGT dénonce ce qu’elle appelle“la casse du tissu industriel”. Elle réitère donc son exigence sur la tenue d’une table ronde, au plus vite, sur les enjeux économiques et la réindustrialisation du bassin de Brive.

Patrick MENEYROL

Patrick MENEYROL

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