C’est une bien mauvaise surprise à laquelle la Ville va devoir faire face: une étude, rendue il y a quelques jours, a conclu à la nécessité de réaliser des travaux pour consolider une partie du parking souterrain Thiers. Des fissures sont, en effet, apparues et il est nécessaire de neutraliser 150 places, sur les deux niveaux, dans les meilleurs délais. Des travaux, en surface et dans le parking, vont être diligentés pendant quelques mois afin d’assurer la sécurité des usagers. Le parking restera ouvert, excepté entre mi-février et mi-mars.

“Il n’y a pas de danger imminent d’effondrement mais nous devons malgré tout sécuriser le parking dans les meilleurs délais. Ce sont les préconisations du bureau d’études spécialisé qui a réalisé une expertise sur des fissures repérées par les services techniques de la Ville.” Le maire Philippe Nauche, accompagné du premier adjoint Patricia Bordas et de responsables des services concernés, s’est rendu au parking souterrain Thiers aujourd’hui en fin de matinée afin de jeter un œil sur les fissures qui posent problème. Elles se situent au niveau -1, files F, G et H. Rien de bien spectaculaire sur le plan visuel. Mais il faut malgré tout agir.

“On va neutraliser 150 places au total, 75 sur les deux niveaux, dès aujourd’hui. Un courrier vient de partir vers 150 abonnés 5h – 21h mensuels ou trimestriels afin de leur proposer un transfert, temporaire ou définitif s’ils le souhaitent, vers le parking souterrain de la Guierle. Pendant la durée d’indisponibilité du parking Thiers, la Ville prendra en charge leur abonnement”, a assuré le premier magistrat. “Pour information, les parkings Thiers et Guierle sont à la même distance de la collégiale.”

“Les 450 autres abonnés de Thiers seront informés par courrier”, a ajouté Patricia Bordas. “Pendant la période de fermeture totale du parking, entre mi-février et mi-mars, des solutions alternatives de stationnement, prises en charge par la Ville, seront proposées: le parking de la Guierle, la caserne Brune avec la mise en place d’un gardiennage, et le parking Zola.”

Les causes de la dégradation

Le parking Thiers a vu le jour en 1980. Au-dessus de lui, une halle couverte, un parking aérien et un jardin public. C’est la partie de ce jardin longeant le parking aérien qui est à l’origine des désagréments constatés.

“Les études réalisées lors de la construction du parking considéraient que le sol situé au-dessus était constitué de 15 cm de terre. Sauf que, depuis, l’épaisseur du sol a grimpé jusqu’à 1m et des arbres ont poussé. Il y a également un souci de rétention d’une partie des eaux pluviales. Le poids actuel supporté par la dalle n’a donc plus rien à voir avec le poids constaté lors des études qui ont précédé la construction”, explique Philippe Nauche. “Nous devons sécuriser le parking pour les usagers et ça passe par enlever une quarantaine d’arbres et la surcharge de terre.” Les espaces verts réfléchissent d’ores et déjà sur un nouvel aménagement paysager de cet espace.

Le calendrier prévisionnel

Début janvier, des étais seront mis en place sur les deux niveaux du parking. Il sera alors possible d’effectuer un premier élagage léger des arbres. A partir de mi-février, le début de la délicate opération d’enlèvement de la quarantaine d’arbres plantés sur la dalle entraînera la fermeture complète du parking pendant 3 à 4 semaines. Cette période sera également celle du terrassement pour revenir à une épaisseur de sol de 15 cm.

Enfin, début juin débuteront des travaux de consolidation. Afin de causer le moins de désagréments possibles aux usagers, les travaux de mise aux normes et d’accessibilité (avec la mise en place d’un ascenseur), prévus avant la découverte des fissures, seront réalisés à la même période.

• Catégorie d'article
• Travaux