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14 juillet: la tradition respectée

Le drapeau défilant dans les jardins de la Guierle

On connaît rarement l’année, 1880, qui marque pour la France la consécration du 14 Juillet comme fête nationale. Depuis, la tradition est respectée. A Brive, ce matin, la cérémonie s’est déroulée dans les jardins de la Guierle, sous un ciel menaçant et sur fond de marché. Sur la pelouse bien trempée, la prise d’armes rassemblait deux sections du 126e régiment d’infanterie, une petite délégation de pompiers et les porte-drapeaux.

Les décorés, Raymond Valette et Georges Duchanel avec le colonel Jérôme GoisqueCostume de ville et béret rouge du parachutiste vissé sur la tête, Georges Duchanel, arbore fièrement sa légion d’honneur toute fraîche. Pour ce Briviste de “83 ans dans deux mois”, la décoration rappelle ses 40 années passées à servir son pays sous le drapeau tricolore.

A côté de lui, Raymond Valette, un Meyssacois de 70 ans, se défend d’une quelconque carrière militaire… “sauf 22 mois de service en Algérie”. Blessé pendant ces combats, l’ex-appelé a déjà reçu la Médaille militaire et 3 citations. Son “arme” à lui, c’est d’entretenir la flamme du souvenir: il est président de la FNACA (Fédération des anciens combattants en Algérie) à Meyssac et président de la section des anciens combattants prisonniers de guerre.

Les deux décorés civils de cette cérémonie illustrent parfaitement le lien qui unit la nation à son armée et qui trouve sa pleine symbolique en ce jour de fête nationale. Même le tout nouveau colonel du 126e RI, Jérôme Goisque, ne pouvait masquer son émotion de remettre ses premières “Légion d’honneur”.

les officielsAujourd’hui, outre le grand défilé sur les Champs Elysées, le peuple commémore partout à travers la France. Militaires, pompiers, policiers, anciens combattants, spectateurs… célèbrent d’abord la prise de la Bastille en 1789, première journée révolutionnaire, une date de rupture avec l’Ancien régime.

les-sapeurs-pompiersMais notre fête nationale instaurée en 1880, célèbre aussi un événement moins connu, la fête de la fédération du 14 juillet 1790, “une date de fraternisation entre tous les Français”, a rappelé le député-maire Philippe Nauche, lors des discours suivant la cérémonie. Une date qui marque “la réconciliation et l’unité de tous les Français. Un an, jour pour jour, après la prise de la Bastille, le roi y prêta serment de fidélité à la nation et à la loi.” Une double symbolique dans laquelle l’élu voit une “incroyable leçon d’histoire et de politique”: “la concentration des privilèges et l’absolutisme des pouvoirs conduisent inéluctablement à des renversements chaotiques”. Moment choisi par un coq, notre fier emblème national, pour faire entendre son cri depuis le marché Brassens.

le-public

porte-drapeaux

derriere-la-barriere

enfants venus voir la prise d'armes

fraîchement décoré

Enfants

Etirements

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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