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Un projet taillé dans Laroche

Hier soir, les élus de l’Agglo de Brive ont fait de le choix de la concertation pour le futur aménagement du site de Brive Laroche à travers une procédure de Zone d’aménagement concerté (ZAC) concernant 90 ha. L’occasion de déjà se pencher sur ce que pourrait devenir ces terrains.

Sur la base des conclusions d’une étude d’insertion urbaine, les élus de l’Agglo ont affiné leurs intentions sur le devenir des terrains de Brive-Laroche. Un projet, encore susceptible d’évoluer, a été validé en juin dernier. Le défi: créer un lieu de vie attractif pour les entreprises, les commerces et les habitants.

Le choix d’aménager la zone à travers une procédure de ZAC va permettre à l’ensemble des acteurs (collectivités, riverains professionnels et particuliers, aménageurs privés le cas échéant) de partager leurs points de vue dans le cadre d’une concertation. La ZAC permet également une maitrise du foncier et une urbanisation cohérente puisque répondant aux préconisations du Plan local d’urbanisme et du Schéma de cohérence territoriale.

 

Même si la réflexion se poursuit et que la concertation va permettre d’affiner le projet, on peut d’ores et déjà imaginer ce que sera Brive Laroche dans quelques années. Avec pour élément majeur un axe vert traversant le site du nord au sud comme un rappel de l’ancienne piste d’atterrissage, Brive-Laroche devrait être enfin sectorisé:

  • Sur la moitié nord, la ZAE de la Galive pourrait être agrandie pour accueillir des activités industrielles et logistiques. De l’autre côté de l’actuelle piste, priorité sera donnée aux entreprises intéressées par la desserte ferroviaire.
  • La partie centrale, autour de l’actuelle tour de contrôle, serait dédiée à un pôle de compétitivité rassemblant des activités d’ingénierie, de recherche et développement, et de production à haute valeur ajoutée en lien avec la pépinière et, notamment, le projet d’agropole.
  • La partie sud, de part et d’autre de la RD 1089, regrouperait sur un espace de convivialité des activités commerciales – non concurrentielles avec celles du centre-ville – un relais de transports urbains et un programme d’habitat.

La problématique des accès, cruciale, reste au cœur des réflexions. C’est pourquoi l’étude pointe la nécessité de créer un accès nord pour les échanges avec l’A20 et l’A89, cet accès permettant en outre d’alléger les flux sur la RD 1089. Un autre accès à la zone devrait voir le jour à l’est, via l’avenue du Teinchurier, toujours au bénéfice de la RD 1089 dans la partie sud du site. Les maillages intra et inter-zone seraient renforcés principalement grâce à l’amélioration des cheminements existants et, à la marge, la création de nouvelles voies.

En parallèle, la présence d’un pôle d’échanges au sud à la place des actuelles cuves de Total (avec une halte ferroviaire, de nouveaux arrêts de bus et un parking relais pour favoriser le passage du véhicule personnel aux transports en commun), et, par ailleurs, un maillage de pistes cyclables et de cheminements piétons inciteront à utiliser des modes de déplacements alternatifs.

Olivier SOULIÉ

Olivier SOULIÉ

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