Une réunion publique sur le SCoT Sud Corrèze (Schéma de cohérence territoriale) se déroulait dernièrement à l’IUT de Brive.
“N’hésitez surtout pas à intervenir pendant la présentation, nous sommes là pour échanger”. La consigne lancée par la présidente du Syndicat d’études du bassin de Brive Patricia Broussolle à la cinquantaine de personnes présentes est claire. Le SCoT Sud Corrèze, dont le SEBB a en charge l’élaboration, est un document d’urbanisme qui doit se faire avec les habitants du territoire.
L’IUT de Brive accueillait dernièrement une réunion publique consacrée au SCoT Sud Corrèze. Le sujet intéresse. Les élus tiennent à faire comprendre au mieux ce dont il s’agit. Avec pour support un diaporama projeté face au public, les propos des élus ont éclairé l’assistance sur la nécessité d’un SCoT pour vivre mieux sur les 86 communes concernées.
Les différentes étapes de la construction du document d’urbanisme ont été abordées. Les échanges furent également nombreux. Zones d’activités, transports, bassins de vie, pôles d’équilibre, économie du foncier, toutes les interrogations ont trouvé une réponse. Patricia Broussolle a résumé, en une phrase, ce qu’est le SCoT: “Il donne des préconisations d’ordre général qui doivent être respectées et qui sont opposables à tout autre document d’urbanisme sans rentrer dans le détail à la parcelle”. C’est “un retour au bon sens”, comme le dira un intervenant sous les regards approbateurs des vice-présidents du SEBB présents, Philippe Vidau (Communauté de communes de l’Yssandonais), Jean-Claude Yardin (CC Juillac-Loyre-Auvézère) et Jean-Claude Pestourie (CC Portes du Causse).
“Il faudrait que les documents soient à disposition du public, notamment via le site internet”, interpelle ensuite une personne du public. “Ce sera fait dès l’arrêt du document”, répond Patricia Broussolle, prenant soin de préciser qu’il n’est “pas souhaitable de présenter des documents en cours d’élaboration afin de ne pas alimenter des échanges sur une base de travail qui évolue fortement dans le temps”. En outre, la présidente a tenu à distinguer “arrêt”et “approbation”: “l’arrêt gèle le document. Il est “stabilisé”, c’est-à-dire qu’il n’est plus modifié le temps que chacun (collectivités membres du SCoT, personnes publiques associées, associations, citoyens, commissaire enquêteur) puisse faire ses remarques. Le document est alors amendé, avant d’être validé dans sa version définitive, révisable tous les 6 ans”.
L’arrêt du SCoT devrait avoir lieu demain à l’occasion d’un comité syndical du SEBB. Nous y reviendrons dans les prochains jours.
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