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Les partenaires unis pour la classe relais

Les partenaires signaient ce matin une convention pour que la classe relais poursuive sa missionLa “classe relais”. Il ne s’agit pas vraiment d’une classe de sport études où on apprendrait le passage de témoin pour participer à des courses de relais. Mais, en quelque part, il s’agit bien de former une équipe solidaire afin que les bénéficiaires puissent atteindre la ligne d’arrivée malgré un parcours scolaire semé d’embuches.

L'éducateur PJJ Philippe Montagne (2e en partant de la droite) sera maintenu au sein de la classe relaisJean-Louis Puydebois est responsable de la classe relais. “En 10 ans, on a accueilli 80 jeunes. On a eu des retours positifs sur pas mal d’entre eux”. La vocation de la classe relais est de prendre en charge des élèves en phase de déscolarisation, et le plus souvent en proie à des difficultés sociales ou médicales. Quitte à faire un raccourci, disons qu’il s’agit d’élèves qui ne peuvent plus être accueillis dans les établissements scolaires traditionnels.

Les élèves, d’une moyenne d’âge de 14 ans et demi, intègrent la classe relais après que leurs difficultés scolaires, comportementales ou sociales aient été signalées par les partenaires à l’inspection d’académie. Ils sont d’abord accueillis 15 jours, ceci en associant les parents et leur établissement scolaire. Ensuite, si ça fonctionne, toujours avec le même souci d’associer à la démarche famille et établissement d’origine, l’élève sera accueilli pour une durée pouvant aller de 4 semaines à une année scolaire complète. “Ils sont pris en charge sur quatre volets : scolaire, social, médical et psychologique”, explique Marie Merckx, responsable du service social à l’inspection d’académie. “En fin de période, après un parcours très individualisé, un bilan est fait avec l’élève, les parents et les partenaires, et il y a ensuite un suivi de l’élève pendant un an.”

Cette classe relais peut fonctionner grâce à la bonne entente entre de nombreux partenaires qui apporte chacun leurs compétences : Communauté d’agglomération de Brive, Ville de Brive, Conseil général, inspection d’académie, Etat, Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Tous signaient une convention ce matin au collège Jean-Lurçat (établissement dont dépend administrativement la classe relais) pour que cette classe puisse poursuivre sa mission.

Alain Vacher, vice-président du Conseil général, le sous-préfet Francis Soutric, Gilles Bal, inspecteur d'académie, Philippe Nauche, maire de Brive et président de la AB et Martine Audebert, vice-président de la CAB

Parmi les satisfactions du jour, l’annonce du maintien de la présence de l’éducateur PJJ Philippe Montagne : “Cinq ans que je suis présent les après-midis à la classe relais. Une équipe gère l’aspect éducation qui est évidemment très important. En ce qui me concerne, mon travail consiste à rappeler les règles aux élèves pour arriver à les socialiser. La première règle est déjà… qu’ils viennent en classe!“. L’an passée, la plupart ont visiblement joué le jeu : sur 11 élèves accueillis, 8 ont été réinsérés dans un système scolaire traditionnel.

Olivier SOULIÉ

Olivier SOULIÉ

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