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Voyage au royaume des Mille-et-une-Nuits version gaillarde!

Aurélie Galvan, 34 ans, est danseuse. Sandra Leymarie, 32 ans, elle, est styliste. Un duo de choc, une véritable fusion, qui illumine la boutique Le cinquième art, située rue du Lion d’or. Entre sequins étincelants et esthétisme flamboyant, voyage au royaume des mille et une nuits version gaillarde.

“Sur cette robe, les strass ont été collés à la main un par un”, explique Sandra, en montrant sa création portée par Aurélie, sa collègue et amie. Le tissu glisse sur la peau de celle-ci, épousant chaque mouvement, comme si lui aussi, était prêt à danser. “C’est un costume pour la danse latine”, précise celle qui a reçu, au départ, une formation classique. “J’ai commencé la danse à l’âge de quatre ans au conservatoire de Brive-la-Gaillarde”, poursuit Aurélie. Jusqu’à l’adolescence, les pointes étaient sa passion. “À 18 ans, je me suis formée à Bordeaux en danse orientale puis j’ai travaillé comme professeur dans une salle de sport ici”, raconte-t-elle. Soutenue par Mathilde Dellac, la fondatrice de l’école briviste À Corps Danse, Aurélie enseigne ainsi jusqu’en 2014 la grâce des ondulations de hanche et des positions de jambes à travers des robes vaporeuses telle une princesse de contes lointains. Mais si les “tablas” (percussions orientales) rythment ainsi sa passion, c’est un nouveau style qui a gagné son âme: l’oriental fusion. “C’est une mélange de mouvements issus de la danse orientale traditionnelle et de mouvements issus du modern jazz, le tout sur une musique mélangée”, dit-elle.

Rendre le cinquième art accessible à toutes et tous

Dans son studio, situé au-dessus de sa boutique, une vingtaine de passionnées, âgées de 16 à 60 ans, se laissent aller sur des rythmes de reggaeton ou de r’n’b. “Il y a une bonne ambiance dans cette classe hétéroclite: on se marre mais on bosse!”, lâche Aurélie, entourée de ses élèves enthousiastes. Toutes seront sur la scène de Danse en mai, place du Civoire, le 19. “On travaille par chorégraphies. Ainsi, les intéressées peuvent s’inscrire toute l’année aux cours, elles n’ont pas besoin d’attendre la rentrée”, précise la prof. “On n’est pas à l’opéra Garnier, on ne met pas la pression. On est ici pour prendre du plaisir et accepter son corps! Celle qui a des kilos en trop? On s’en fout!”, poursuit celle qui souhaite rendre cet art accessible à toutes, quelles que soient les différences. Autre originalité, les futurs mariés peuvent prendre des cours particuliers pour leur ouverture de bal. “Je propose une formation d’une dizaine d’heures.”

Sandra et Aurélie, telles des reines de la fusion, savent que le lien entre le cinquième art et ses costumes se passe de commentaires et se révèle dans la beauté de l’instant. “Danser, c’est comme parler en silence. C’est dire plein de choses sans dire un mot”, selon l’artiste Yuri Buenaventura…

Pour les contacter et en savoir plus, les intéressés peuvent se rendre sur les pages Facebook: Le cinquième art et Sanee Leys. Pour les joindre par téléphone: 05.19.07.13.00.

Elise Bonneval, Photos : Diarmid COURREGES

Elise Bonneval, Photos : Diarmid COURREGES

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