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Une séance comme une autre au Festival du cinéma

intro festival moyen metrage

Le Festival du cinéma de Brive bat son plein en ce moment au Rex. Les projections s’y succèdent, celles des films en compétition notamment, qui réunissent cette année encore beaucoup de spectateurs. Ambiance.

Par-delà la programmation riche de focus, rétrospectives et d’événements en tous genres, la compétition reste bien le cœur du festival. Les spectateurs qui partent, en nombre, à la découverte des moyens-métrages de jeunes réalisateurs, l’ont bien compris.

Aussi, cet après-midi là, comme de coutume semble-t-il, beaucoup de monde est venu assister à la projection de l’un des films sélectionnés. Alors, au pied des marches, l’attente est de rigueur. A l’heure dite, les portes s’ouvrent. Les cinéphiles s’y engouffrent, avec dans une main le ticket d’entrée, dans l’autre le billet où il convient de noter les films de 1 à 5 pour que, in fine, soit attribué le prix du public.

Dans les rangées de fauteuils rouges, ça parle cinéma et films. Ça rigole d’un côté sur le titre de celui du jour, ça bavarde de l’autre: “On a bien aimé votre film”, improvise une spectatrice à une professionnelle qu’elle a vue s’asseoir juste derrière elle. “C’est le premier qu’on a vu et c’est celui qui nous a le plus marqué. L’évocation du burn out, le travail sur les dialogues, et les mouvements de caméras glissants sont prodigieux. On pourra en reparler plus tard si vous voulez mais vraiment, votre regard sur l’entreprise est plein d’un humour grinçant.” L’une est conquise, l’autre est aux anges.

La salle est maintenant quasiment pleine. Sur les fauteuils des premiers rangs sont tranquillement installés les membres du jury jeune, deux rangs devant celui des professionnels. De là à dire, comme l’avait revendiqué l’un des jeunes, au moment de l’ouverture, “qu’ils leur font de l’ombre… !”

Tiens, pile à l’heure, le président Jean-Pierre Darroussin fait son apparition, chemise à carreaux de bûcheron et gavroche en velours marron sur la tête que la chaleur qui règne dans la salle lui oblige à poser vite fait.

Tout devant, dos à l’écran et regardant la salle à présent remplie, Sébastien Bailly. Il était annoncé pour jeudi. Il a tenu parole. C’est un peu bizarre pour lui. “Je suis là en vacances. C’est la première que je ne verrai pas tous les films.” Il en verra au moins un, celui là ! Est-ce de bon augure pour son réalisateur ?

Enfin, la projection commence et, après beaucoup de rires, s’achève, 31 minutes plus tard. “Ce comique de situation… Il est génial ce film”, lâche un jeune homme enthousiaste au sortir de la salle. On ne connaît pas encore l’avenir qu’aura Petit lapin, d’Hubert Viel au festival du cinéma de Brive, mais il semble déjà avoir fait bonne impression. Verdict dimanche.

Le festival du cinéma de Brive se poursuit jusqu’à dimanche. Toutes les infos sur le site officiel.

Jennifer BRESSAN

Jennifer BRESSAN

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