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“Une rentrée sereine à tous points de vue”

En ce lundi 2 septembre de rentrée, le maire Frédéric Soulier a suivi le chemin des écoliers et visité plusieurs écoles, sans oublier de partager avec les enfants le repas du jour à la cantine. L’occasion de faire le point sur les travaux réalisés pendant l’été et d’évoquer effectifs et nouveautés de cette nouvelle année scolaire. “C’est une rentrée sereine avec des effectifs stables, autour des 3.300 élèves dans le public et des travaux tous achevés pour la rentrée.”

La visite de rentrée a concerné cette année les écoles publiques Henri Sautet, Paul de Salvandy, Jules Ferry, Thérèse Simonet et pour le privé sous contrat Bossuet. Un rituel bien rodé auquel participent l’inspectrice de l’éducation nationale Brive urbain Sylvie Marceau, les élus avec en premier chef la maire-adjoint à l’enseignement Valérie Taurisson, et les services municipaux concernés. Une première journée somme toute semblable à toutes les autres avec des tout-petits en larmes dès que la porte de la classe s’entrouvre, espérant être “délivrés” par leurs parents, et des plus grands joyeux de se retrouver et de raconter leurs exploits estivaux.

Premier constat, les effectifs brivistes sont stables par rapport à l’an dernier. Ils se situent autour des 3.300 élèves dans le public, maternel et élémentaire additionnés. Quelque 1.200 dans le privé. Des chiffres qui devront pour autant être affinés au fil des premiers jours.

Si les petites sections de maternelle ont droit pendant ces premiers jours à beaucoup de douceur pour apaiser le déchirement, les plus grands sont rentrés d’emblée dans le vif du sujet. Dans une classe, on prépare les cahiers pour les différentes matières, dans une autre on se lance dans une dictée pour mieux refaire connaissance… Alors que plane dans une autre cette phrase prononcée par Martin Luther King: “Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots”. À l’école des savoirs et du bien vivre ensemble.

Rentrée sereine donc pour la Ville qui a profité de l’été pour accomplir les nécessaires travaux dans les écoles désertées et les cantines : isolation, désamiantage, accessibilité, sécurisation, sanitaires, réfections diverses, peinture, sol… Assurer le bon fonctionnement des écoles publiques relève des obligations des communes et la Ville entretient ainsi son patrimoine tout au long de l’année. Pour 1,15 million d’euros en 2019, auquel s’ajoutent quelque 100.000 euros d’équipements divers, mobilier, remplacement de vidéoprojecteurs des tableaux blancs interactifs, lave-linge… Cette année, le gros poste aura été la réalisation d’une nouvelle cantine dimensionnée à Paul de Salvandy pour 480.000 euros. Autant aura été consacré à l’ensemble des travaux sur les autres bâtiments et 90000 euros pour les espaces extérieurs.

La Ville poursuit également son programme de sécurisation renforcée qu’elle a lancé en 2017. D’ici la fin 2020, toutes les écoles seront équipées de visiophone ou de clôtures. Elle poursuit également son programme d’accessibilité des établissements scolaires (écoles comme restaurants) : une enveloppe de 140000 euros cette année avec la réalisation de rampes, main courante, la mise en conformité de portes, sanitaires, la mise en place de signalisation spécifique… Le maire a pu constater les réalisations effectuées dans les établissements sur son parcours et distribué au passage aux CM2 visités des places pour le match du CAB ce week-end. Les premières à être distribuées. “Chaque enfant de CM2 aura droit a une place pour un match à domicile du Top 14 accompagnée d’une place pour un accompagnant. Ce qui fait 1600 places sur l’année.”

Une visite de rentrée qui permet de prendre aussi le pouls des établissements. À Henri Sautet, le maire a apprécié l’implication de l’école dans le tri des déchets qu’ils soient fermentescibles à la cantine, stylos, lunettes ou bouchons de bouteilles plastiques pour des associations. Précurseur dans ce domaine, l’école fabrique également son compost pour son son propre jardin et en distribue même aux voisins. À Bossuet, le maire a pu faire la connaissance du nouveau directeur de l’ensemble Edmond Michelet, Thomas Hurel, qui a succédé à François David.

Si la Ville a bien rempli ses devoirs de vacances et veille ainsi au bon fonctionnement des écoles et cantines, c’est son rôle, elle s’implique aussi dans l’épanouissement des élèves. À Brive, la collectivité veille certes comme partout au bon fonctionnement matériel des écoles publiques, mais va bien au-delà en permettant à chaque enfant, du public comme du privé, de s’enrichir dans de nombreux domaines. « L’idée est de favoriser l’accès du plus grand nombre aux apprentissages et aux connaissances par une ouverture à la culture, aux sports, aux loisirs », explique Valérie Taurisson, maire adjointe en charge de la famille et de l’enseignement. « Nous avons mis en place une cohérence en élaborant un projet éducatif communal qui regroupe l’ensemble des actions que nous proposons tout au long de l’année aux enfants qui fréquentent le cycle primaire. » Et ce, que ce soit pendant le temps scolaire, avant et après, le mercredi ou les vacances.

La Ville a ainsi mobilisé ses ressources internes afin de mettre ses structures à disposition des enseignants qui peuvent puiser dans cette offre pour nourrir leurs projets éducatifs : musée Labenche, musée Michelet, archives, médiathèques, Conservatoire, Studios, centre d’arts plastiques, ludothèque, cinéma Rex, équipements sportifs, centres socioculturels… Chaque élève du CP au CM2 bénéficie, par exemple, de 7 séances par an à la piscine. Sans compter les classes de découverte au lac du Causse, dont le coût est intégralement pris en charge par la Ville, ou les séjours à Chamonix, Bugeat ou Oléron, dont les 30 à 70 % sont financés par la Ville. Des ETAPS (éducateurs territoriaux des activités physiques et sportives) et des professeurs du Conservatoire interviennent également dans les écoles pendant ce temps scolaire, à raison de 9 100 heures l’an dernier. Qui plus est, la Ville alloue à chaque école une somme par élève et par an pour assurer les transports. « Pour qu’il y ait une équité entre les écoles, celles qui sont le plus éloignées reçoivent même une dotation plus importante », précise l’adjointe au maire. Libre aux écoles de consacrer cette somme pour les activités éducatives ou de les réserver au voyage de fin d’année.

Si la Ville est revenue l’an dernier à la semaine de 4 jours (comme le souhaitaient une grande majorité des parents et des conseils d’école), elle n’a pas pour autant arrêté les ateliers périscolaires et les a repositionnés à la pause méridienne au choix des élèves déjeunant à la cantine. « Ces activités sont bénéfiques à l’épanouissement de l’enfant. Il aurait été dommage d’abandonner le travail constructif effectué jusque là et de ne pas profiter des compétences des agents qui avaient été formés. » 200 agents encadrent cette pause méridienne, dont près de la moitié sont titulaires du BAFA ou équivalent, BAFD ou CAP petite enfance. Avec un taux d’encadrement des plus satisfaisants : de 1 pour 9 en maternelle et pour 12 en élémentaire. « Ce n’est pas un temps d’occupation simple, mais un réel parcours construit autour de plusieurs séances abordant la culture, l’environnement, la citoyenneté, les sciences, le sport, la sécurité… » Des ateliers très appréciés puisqu’à la fin de chaque période, les enfants doivent les noter et les ont plébiscités à près de 90 %.

Les mercredis et pendant les vacances scolaires, ce sont les ALSH (accueils de loisirs sans hébergement) avec une capacité d’accueil pour 600 enfants, qui prennent le relais en s’inscrivant dans ce même souci d’épanouissement et d’ouverture. Et là non plus « pas question de transiger avec un accueil et un encadrement de qualité », insiste Valérie Taurisson.

 

Marie Christine MALSOUTE, Photos : Diarmid COURREGES

Marie Christine MALSOUTE, Photos : Diarmid COURREGES

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