Présidé par Frédéric Soulier en association avec les acteurs de la sécurité et de la justice du territoire, le Conseil local de sécurité et de la prévention de la délinquance, qui s’est tenu la semaine dernière, sert de cadre de concertation sur les priorités de la lutte contre l’insécurité et la prévention de la délinquance dans les communes.

A Brive, tout semble aller pour le mieux. « C’est une ville où il fait bon vivre » comme l’a déclaré le représentant départemental de la police nationale, William Lliso.

Étroite et efficace collaboration sont les maîtres mots. Les résultats sont là. Point, chiffres à l’appui, sur ce mécanisme mis en place dès 2014 et qui démontre son efficacité.

Une réponse pénale et sociale

Efficacité tout d’abord grâce à la coopération parfaite entre tous les acteurs. Justice, polices nationale et municipale. Efficacité grâce aux moyens matériels mis en œuvre. Notamment par le déploiement de la vidéoprotection. Mais aussi grâce aux moyens humains. La police municipale c’est 39 agents. Une capacité d’intervention de jour comme de nuit, une brigade cynophile. Efficacité également par l’intermédiaire d’une réponse pénale forte.

Et les résultats sont là. « Moins de faits et plus de faits résolus », a résumé Frédéric Soulier. A Brive, la délinquance a chuté cette année de 21,55 %. Le taux d’élucidation est de 17,25 % quand pour une ville semblable ailleurs sur le territoire, il est de 14,78 %.

Seul bémol, mais c’est une tendance nationale, la hausse des atteintes volontaires à l’intégrité physique en particulier les violences interfamiliales (+21%).

Mais la baisse des chiffres de la délinquance ne s’explique pas que par la répression au sens strict du terme. La maire utilise son pouvoir de police à bon escient et de manière efficace comme l’a souligné Emilie Abrantes, procureur de la République et ce depuis quelques temps déjà. La transaction et le rappel à l’ordre exercés par le maire ont prouvé leur efficacité. Sur 178 procédures de rappel à l’ordre, deux cas de récidive ont été constatés. Efficacité de l’instant, pédagogie à long terme. « La Ville de Brive réserve 15 places pour des TIG (travaux d’intérêt général) qui ont plusieurs vocations. Ce sont des moyens pédagogiques qui ont aussi pour effet de désengorger justice et police », a affirmé Emilie Abrantes. Le procureur a également tenu à souligner l’évidente efficacité de la vidéoprotection pour résoudre les enquêtes et la parfaite entente entre la municipalité, la police nationale et la justice.

Deux autres mesures, portées par la mairie, pour lutter contre la délinquance « qui pourrit la vie des habitants », ont été mises en exergue par Frédéric Soulier.

Les réhabilitations de logements dans les quartiers de la politique de la ville. Rivet, bientôt Gaubre, avec des investissements importants (15 millions pour Rivet, 25 millions prévus pour Gaubre). Une mesure originale mais loin d’être anodine, le retour des gardiens dans les logements gérés par Brive Habitat. « Un élément très important qui avait été supprimé ». La lutte contre la délinquance passe aussi par ce genre de mesures visant à la prévenir.

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