Le jeune artiste plasticien Mika Dominguez vient d’ouvrir 21 rue de la République un espace culturel: Respir’art. Il ne s’agit pas d’une galerie, mais bien d’un lieu de médiation à la rencontre de plusieurs artistes et de leurs univers. Un appel d’air, un appel d’art.
“Il ne s’agit pas d’une galerie”, insiste Mika Dominguez. Ne cherchez d’ailleurs pas un quelconque prix au bas des œuvres. “Il n’y a pas de prix affiché et pas de vente sur le lieu.” Juste les œuvres savamment mise en scène et un petit panneau explicatif pour chaque artiste. C’est sa façon de distinguer l’art de son marché pour mieux laisser place au ressenti, à l’émotion véritable.
“La personne entre tout simplement, fait le tour et si elle le souhaite, nous pouvons lui raconter la démarche, les concepts, l’histoire des artistes. C’est vraiment de la médiation. Les artistes que nous avons choisis sont d’ailleurs exposés gratuitement. L’idée est que la personne reparte en ayant été initié d’une certaine façon au monde des arts. Je crois beaucoup dans cette approche”, explique le jeune artiste de 34 ans. Une sorte d’éveil du regard et de la perception, sans prétention.
Le lieu a ouvert hier mercredi 7 juillet, avec la troisième édition d’une manifestation artistique qui porte le même nom: “Respir’art” qu’il a lui même créée. “Respir’art… C’est le sujet qui a accompagné tout mon cursus universitaire.” Comme si une œuvre respirait ou en inspirait une autre. Sur place, vous pouvez découvrir une dizaine d’artistes aux univers très différents. D’autres de leurs œuvres sont exposées également dans une poignée de commerçants partenaires. “C’est l’envie d’offrir un parcours culturel tout en permettant de découvrir la ville.” La manifestation va courir tout l’été jusqu’au 4 septembre, avec une rotation en août.
C’est aussi un retour sur les terres familiales pour ce sociétaire au Salon des indépendants du Grand Palais (il est même membre du conseil d’administration), à la recherche loin du Paris qui l’a vu s’épanouir, d’un peu plus de nature et de naturel, de simplicité et d’authenticité dans les rapports à l’art.
Lui fait des surimpressions photographiques, directement sur argentique. Rien à voir avec la superposition travaillée au développement. “J’imagine d’abord le rendu final. J’ai une recherche picturale, en me focalisant sur les formes, la lumière, les couleurs. Je fais ensuite une première photo, puis je réarme l’appareil sur le même négatif pour reprendre la photo et ainsi plusieurs fois… Il y a une maîtrise totale de l’image.” Dans sa démarche artistique,il l’avoue, “c’est compliqué pour moi de me laisser aller à une part de hasard.” L’artiste qui a exposé de Séoul à Tulle, de New-York à Hossegor, de Paris à Saint-Paul en Born, présente quelques unes de ces surimpressions à Respir’art à Brive.
Une programmation est en cours d’élaboration pour les mois à venir afin de faire vivre le lieu. En septembre, l’espace culturel devrait accueillir une collection privée, en octobre l’artiste Pierre Mouzat à qui l’on doit le Bison à Brune (l’exposition se doublera de l’inauguration du lieu), décembre devrait donner la parole aux métiers d’art… Mika Dominguez envisage d’organiser un premier festival international du vidéaste, une manifestation qui pourrait se dérouler en avril, au moment du Festival du cinéma de Brive.
Respir’art est ouvert du mardi au samedi de 12h30 à 19h30 (à partir de 10h le samedi) et dimanche de 14h à 19h. de Vous pouvez suivre Respir’art sur Instagram et Facebook.
Hâte de venir voir Respir’art ! On ne se lasse jamais et on se trssource toujours quand on dialogue sur l’art avec Mika.
À bientôt cet été !
Merci Mika, pour la mise en avant des concepts, et l’histoire des artistes dont je fais partie, merci pour la mise en avant de mes toiles dans Brivmag’ les photos sont belles !
Fady FERHI Artiste Peintre