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Un nouvel appareil IRM au centre hospitalier

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Le centre hospitalier de Brive s’est doté d’un nouvel appareil IRM qui permet des examens plus rapides et de meilleure qualité. Plus performant, il est aussi plus silencieux et plus confortable pour les patients.

 

IRM hopital6Il remplace depuis le 19 décembre dernier l’ancien IRM arrivé au terme de son fonctionnement après 10 ans de service. Si ce nouvel appareil est comme son prédécesseur une machine polyvalente qui permet l’exploration du corps entier, il n’en offre pas moins de nouvelles fonctionnalités intéressantes aussi bien pour les patients que les professionnels.

“Il améliore nettement le confort du patient”, explique le docteur Jean-Marie Loustau, chef de service radiologie. En premier chef, la machine dispose d’un diamètre de tunnel plus large de 10 cm. “On a moins la sensation d’enfermement, ce qui est appréciable pour les personnes claustrophobes ou corpulentes.”

L’appareil est également équipé d’un matelas à mémoire de forme, ce qui facilite la prise en charge de toutes les morphologies. “Le patient peut supporter plus facilement des positions prolongées, surtout en cas d’articulations douloureuses. L’appareil produit également des séquences plus silencieuses, ce qui contribue à améliorer l’environnement du patient pendant l’examen.”

IRM hopital3Plus confortable, il est aussi plus performant. Ce nouvel IRM permet en effet d’optimiser les temps d’examens et d’obtenir une meilleure précision des images, en réduisant notamment les artefacts de mouvement et ceux liés aux prothèses. L’amélioration de l’imagerie sans contraste permet également de procéder à certains examens du système veineux et artériel sans injection de produits spécifiques.

Enfin, le traitement des images par un nouveau logiciel plus évolué offre la possibilité d’accéder à davantage de séquences en 3D. “Nous avons des outils supplémentaires pour approcher le diagnostic et plus de possibilités pour post-traiter les images.”

Le nouvel appareil aura coûté, travaux d’installation compris, près d’un million d’euros. “Accéder au meilleur de la technologie est motivant pour les équipes qui ont dû se former”, assure le docteur Loustau. “C’est un atout pour l’hôpital: il faut avoir du matériel innovant pour être attractif, tant au niveau des patients que du corps médical.” Les équipes sont encore en période de rodage, mais le nouvel appareil devrait vite atteindre sa vitesse de croisière et voir défiler une trentaine de patients par jour, sans compter les permanences pour les urgences et notamment les accidents vasculaires cérébraux.

 

 

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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