Le compte administratif de l’année écoulée était présenté lors du dernier conseil municipal. Il est marqué par une maîtrise des dépenses de fonctionnement et un niveau d’investissement record, ceci sans augmentation des taux communaux des impôts locaux.
Lors du vote du budget primitif 2011, l’équipe municipale avait validé trois axes:
Jeudi soir, l’adjoint au maire en charge des finances Frédéric Filippi a expliqué à l’assistance le compte administratif 2011, qui présente les résultats de l’exécution du budget. Un constat: les axes du budget primitif ont été respectés à la lettre: sans hausse des taux communaux des impôts locaux, les dépenses de fonctionnement ont été maîtrisées et l’investissement a atteint un niveau record.
Les dépenses de fonctionnement ont progressé mécaniquement de 3,22% suite à la flambée des combustibles et du gaz (+20%), de l’électricité, des carburants et des produits alimentaires. Les dépenses de personnel ont, elles aussi, augmenté (+2,21%), suite aux avancements de grades et d’échelons mais aussi à la politique de résorption de la précarité entamée dès 2008.
Le compte administratif 2011 aura été surtout marqué par un effort inédit en matière d’investissement: 25,6 millions d’euros! Jamais une telle somme n’avait été atteinte par le passé. A titre de comparaison, les niveaux d’investissement des 10 exercices précédents ont évolué ainsi : 12,6m€ en 2001, 10,7m€ en 2002, 14,7m€ en 2003, 13,8m€ en 2004, 11,9m€ en 2005, 12,2m€ en 2006, 13,1m€ en 2007, 15,4m€ en 2008, 17,5m€ en 2009, 24m€ en 2010.
Ces quatre dernières années, ce sont donc près de 83 millions qui ont été investis.
Ces investissements ont permis non seulement une remise à niveau de la voirie communale mais aussi de rattraper le déficit d’équipements et de créer des structures au service de la solidarité. Citons par exemple la construction du gymnase Lavoisier, la réhabilitation du gymnase Lachaud, la naissance des Studios, la nouvelle tribune du stadium, le terrain de rugby synthétique aux Bourriotes, l’épicerie sociale et solidaire, la réhabilitation du centre Raoul Dautry et du multiaccueil des Chapélies, les habitats adaptés, l’entrée Ouest de la ville, l’avenue du 18 juin, la rue Dalton ou encore la mise en accessibilité de l’Hôtel de Ville et de l’immeuble Caramigeas.
“Investir fortement est un moyen de garantir une activité aux entreprises locales, notamment dans le BTP, et d’éviter ainsi des licenciements qui aurait pu être lourds”, explique Philippe Nauche, maire de Brive.
Il est intéressant de noter que ce fort niveau d’investissement se fait alors que, sur le plan de la solvabilité, du taux d’épargne brute, de l’endettement et de la dette par habitant, Brive est peu ou prou à la moyenne nationale de la strate.