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Un concert sur le pouce emprunt de poésie romantique

Pour le dernier concert sur le pouce de l’année, le public est tombé sous le charme des lieder de Schubert et Schumann. Un registre très particulier interprété avec une sensibilité rare par le pianiste Paul Beynet, ancien élève du conservatoire de Brive, et la mezzo soprano Caroline Michaud. Une nouvelle saison de concerts débutera en mars prochain.

Ce dernier rendez-vous a une nouvelle fois illustré la grande diversité des registres abordés par les concerts sur le pouce. Après la première sonate très convaincante de jeunesse de Schubert, le public a cette fois été aspiré par le romantisme si particulier, nostalgique et sombre, des textes de Goethe mis en musique par Schubert et Schumann. Le choix n’était pas forcément évident: “Ce n’était pas un concert grand public, mais une vraie proposition artistique qui offrait une unité autour des deux compositeurs”, reconnait Paul Beynet.

Et le public a aimé: “Il y avait une vraie écoute du public, les plus jeunes n’ont pas bougé, ils ont été interpellés par la voix de Caroline Michaud.” Le duo aura séduit, incontestablement, même des oreilles moins averties: “Je voulais vous dire que vous avez très bien joué”, complimentait timidement à la sortie une toute jeune Lili-Rose.

C’était aussi un nouveau retour aux sources pour l’enfant prodige. “C’est un vrai plaisir et un honneur par rapport à l’affection que je porte pour cette ville“, ne cachait pas l’ancien élève du conservatoire de Brive qui a pu retrouver ses anciens professeurs venus l’écouter et le saluer.

 

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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