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Un aprèm’ au Festival de l’élevage

Le Festival de l’élevage, Du bien élever au bien manger a débuté aujourd’hui place de la Guierle et se poursuit jusqu’à demain soir. Évènement incontournable, cette 55e édition du Salon de l’élevage est toujours aussi plébiscitée par le public qui vient admirer les animaux de la ferme.

Malgré la chaleur, le public est nombreux à se presser sous la halle Georges Brassens, là où les vedettes du week-end sont rassemblées. Nos chères limousines, prim’holstein et salers sont là. Taureaux ou vaches. Fiers. Reluisants. Prêts à être reluqués par les juges. Aujourd’hui c’est défilé. Demain ce sera le verdict. Certains seront récompensés, d’autres non. Quoi qu’il arrive, il faudra alors repartir dans l’exploitation et la vie de vache, de veau, de taureau reprendra son cours.

Avant d’arriver sous cette fameuse halle Brassens, qui d’habitude les dimanches accueille son tout aussi célèbre marché, le Festival de l’élevage nous permet, dans un premier temps, de découvrir volailles, ovins et porcs…. Nos célèbres culs noirs volent un peu la vedette aux autres animaux sous ce chapiteau gigantesque, il faut dire qu’ils sont quand même beaux ces petits cochons. Le chant de certains volatiles nous transporte quelques instants à la campagne.

A peine traversé cet espace haut en couleurs, nous tombons sur un stand dédié à la viande du coin où un bateleur nous en apprend des bonnes sur les qualités des viandes produites sur notre territoire. Un petit quiz permet de mieux connaître ces races que pourtant nous côtoyons tous les jours dès que nous nous promenons à la campagne. Savez-vous exactement ce que veut dire ruminer ? Vous l’apprendrez en allant sur ce stand tout en dégustant un morceau de viande… A ne pas rater.

A deux pas de là se situe l’endroit stratégique du Festival. Là où on se repose, là où l’on discute, là où se font les affaires : La buvette tenue par les Jeunes Agriculteurs. Elle ne désemplit pas et ne désemplira pas avant ce soir, voire avant demain matin. On croise d’ailleurs un éleveur venu d’Aveyron qui pense peut-être acheter un taureau limousin pour les qualités de cette race…

On continue et on s’arrête, malencontreusement ou presque, rapidement. Une petite pause au stand des amateurs d’omelette puis un autre à celui des producteurs de cidre et nous voila enfin presque arrivé sous cette halle, juste à quelques pas. Là encore, tout est dédié au bien manger avec des produits de qualité. Rien ne manque. Mais décidément, nous n’ y parviendront pas sous cette halle où sont pourtant exposées toutes les stars du week-end !

Après s’être quand même un peu empiffrés, un petit tour dans les jardins de la Guierle s’impose. Sous les platanes du parc, des tracteurs sont exposés. Ils font le bonheur des plus jeunes qui n’hésitent pas à user du klaxon. On y trouve aussi des chevaux, poneys et ânes qui défilent près du kiosque. Des oiseaux font retentir leurs plus belles notes. Une ferme dans la ville, voilà ce qu’on se dit.

Après cette pause fraîcheur, nous voilà enfin arrivés sous la halle accompagnés par le défilé des poneys. Sur le dos de ces bêtes, les enfants longent les coulisses du Festival, ils n’ont d’yeux que pour les vaches que l’on préparent avant leur défilé devant les jurés. Ça s’agite là-dessous. Les éleveurs ont la pression et les bêtes sont stressées. On transpire.

Un dernier arrêt pour se faire servir du lait frais par des joueurs du CAB (Zouzou n’est pas bien loin et se fait encore photographier, quelle vedette !), et on peut rentrer à la maison. Demain nous reviendrons. Veaux, vaches, cochons… seront là aussi.

 

Julien Allain, Photos : Fatima Kaabouch

Julien Allain, Photos : Fatima Kaabouch

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