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Travailler autrement : ils ont choisi Brive

Coworking et télétravail permettent aujourd’hui de vivre à Brive tout en travaillant partout en France. Certains ont fait le choix de cette organisation du travail tout en conciliant une vie personnelle épanouie et sereine. Le « riant portail du Midi », surnom de Brive, a de nombreux atouts pour séduire ces travailleurs d’un nouveau type.

Le travail aujourd’hui, ce n’est plus forcément travailler au sein même de son entreprise ou au sein d’un bureau fixe en un lieu déterminé. Le travail dans des espaces partagés s’est développé depuis quelques années partout en France et à Brive également. De nombreux espaces se sont créés. Ils accueillent de jeunes entrepreneurs en passe de monter leur boîte et n’ayant pas encore de local, des personnes de passage ayant besoin d’un accès Internet ou parfois des entreprises en recherche de place pour organiser des réunions avec leurs collaborateurs ou leurs clients. Ces lieux de coworking offrent de nombreuses possibilités et s’adaptent à presque tous les besoins avec souvent une philosophie bien particulière. On y travaille, on y fait des rencontres, on se crée un réseau. Cinq espaces de cotravail existent à Brive.

Autre phénomène, plus récent, le télétravail. Cette organisation – pas si nouvelle que ça – du travail désigne toute forme d’organisation dans laquelle des missions, qui auraient pu être exécutées au sein des locaux de l’entreprise, sont effectuées par un salarié hors de ces locaux de façon volontaire, en utilisant les technologies de l’information et de la communication*. Le phénomène s’est accéléré avec la pandémie de Covid. Nous avons rencontré des télétravailleurs qui ont choisi Brive pour s’épanouir dans leur vie professionnelle et leur vie personnelle. Brive pour sa douceur de vivre, son dynamisme économique, un parc immobilier encore attractif et sa situation géographique idéale. Ils l’ont fait. Pourquoi pas vous ?

* Source : ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique.

 

Clotilde Masclef. Gestionnaire de paie.

C’est aussi un retour aux sources pour Clotilde Masclef et sa famille. « Avec Gilles, nous sommes partis à Sartrouville pour y travailler. Nous sommes restés 15 ans en Île-de-France. Nous sommes revenus surtout pour nos enfants, pour nos parents qui sont installés dans la région et pour nous », raconte Clotilde, gestionnaire de paie pour l’IFAC (Institut de formation, d’animation et de conseil).

« Quand des amis de la région parisienne viennent nous voir, ils ont envie de rester ! »

« En 2019, nous avons décidé de revenir à Brive. J’ai fait une demande de télétravail. Mon travail le permettait. La pandémie a accéléré les choses. Tout ce que je fais est facilement contrôlable. Les paies doivent tomber à une date précise pour qu’elles soient validées. C’est donc rassurant pour l’employeur », explique la jeune femme. Le télétravail au sein de l’entreprise s’est organisé. Et a fait ses preuves. À partir de la pandémie, Clotilde n’a plus que travaillé depuis son domicile. « Je dois aller au siège une fois par mois et je reste joignable selon des plages horaires définies. Mais cela reste très souple. » Un choix que Clotilde ne regrette pas. « Tout est plus simple ici ! C’est vraiment du stress en moins. La vie ici est tellement agréable. Et c’est génial de pouvoir s’occuper entièrement des enfants. Quand des amis de la région parisienne viennent nous voir, ils ont envie de rester ! »

 

Quentin Ulmet. Acheteur.

Entre ses séjours à Paris pour aller au siège de son entreprise et ses déplacements à l’étranger, Quentin Ulmet, 25 ans, a trouvé un créneau pour nous recevoir chez lui à Brive, où il vient d’acheter un appartement depuis lequel il télétravaille la grande majorité de son temps. Originaire de Brive, Quentin a fait un master à l’IAE de Grenoble, il est maintenant acheteur pour Suntory Beverage and Food, une entreprise internationalement connue, du moins par les produits qu’elle commercialise (le plus connu est sans doute cette boisson à l’orange pétillante qu’il est conseillé de secouer avant de déguster).

« Cela a été pour moi une formidable opportunité. Je ne regrette pas. »

« Après mon master, j’ai été embauché par l’entreprise Suntory pour laquelle j’avais déjà fait un stage et une année en alternance durant mes études. J’avais réalisé mon stage totalement à distance en raison du Covid. Pour mon alternance, cela a été la même chose, même si j’avais des cours en présentiel à Grenoble. Une fois salarié chez Suntory, j’ai continué en télétravail car il y avait cette possibilité. Je suis très attaché à Brive, j’y ai mes amis, ma famille. Cela a été pour moi une formidable opportunité. Je ne regrette pas. J’ai pu aussi acheter un appartement, ce qui aurait été bien plus compliqué à Paris. » Quentin se rend en train au siège à Paris deux à trois fois par semaine. Le reste du temps, quand il ne part pas à l’étranger, il est à Brive. « Il y a une réelle confiance de notre employeur et de nos supérieurs. J’ai des heures où je dois être absolument joignable mais pour le reste je m’organise en accord avec ma hiérarchie. Du moment que le travail est fait. Mais pour ma part, je suis heureux d’aller à Paris pour voir mes collègues. Cela me paraît essentiel d’avoir un contact physique avec eux. »

 

Vanessa Audubert. Contrôleuse de gestion.

Vanessa Audubert, 44 ans, travaille pour une entreprise basée à Mérignac, à côté de Bordeaux. « Je suis contrôleuse de gestion chez Unikalo, entreprise qui fabrique de la peinture. C’est suite au Covid que le télétravail s’est mis en place. L’entreprise n’était pas forcément engagée dans cette voie là mais le travail continuait à être fait, on a même parfois tendance à déborder, quelques réticences sont tombées et Unikalo a continué le télétravail quand l’organisation des tâches le permettait. Ce qui était mon cas. J’en étais ravie car cela faisait longtemps que je le désirais. Notamment pour pouvoir m’occuper de ma fille. Le télétravail, c’est une question de confiance », avoue Vanessa.

« Brive est une ville dynamique, il se passe toujours quelque chose »

Installée en Dordogne, c’est le hasard de la vie et une belle rencontre qui ont fait venir Vanessa à Brive. « Mon compagnon est installé ici. Je suis donc venue. Je ne connaissais pas du tout le coin. Je pensais qu’il faisait froid », rigole Vanessa. Cela a été une vraie et très agréable découverte. Brive est une ville dynamique, il se passe toujours quelque chose, du sport, des expos… Et en cinq minutes, je peux être à la campagne et faire des randonnées. C’est un vrai terrain de jeu pour moi. Cela fait deux ans que je suis ici et je ne vois aucun inconvénient. » Comme les autres télétravailleurs, Vanessa doit rester joignable et doit aller deux fois par semaine à Mérignac mais encore une fois, l’organisation est assez souple. « Je ne reviendrai pas en arrière ! J’ai un rythme de vie très agréable car je peux tout de même m’organiser comme je le souhaite. Le plus difficile, peut-être, c’est de cloisonner le travail et la vie quotidienne au sein d’un appartement. Il faut, si possible, une pièce consacrée au travail. »

 

Yannick Robert. Leveur de fonds.

Ancien trader, Yannick Robert, 44 ans, est venu s’installer à Brive avec toute sa famille. « Après avoir longtemps travaillé sur Paris et vécu en Île-de-France, les divers confinements nous ont donné l’envie de partir », explique le désormais leveur de fonds qui travaille depuis chez lui et accompagne de nombreux entrepreneurs dans la création de leurs projets.

« Brive s’est imposée parmi une trentaine de villes visitées. »

« Nous ne connaissions absolument pas la région. C’est complètement par hasard que nous avons découvert Brive. Nous avions sélectionné une trentaine de villes et Brive s’est imposée. Nous avons eu un coup de cœur pour le centre-ville et la Guierle quand nous nous sommes arrêtés pour déjeuner. Nous arrivions de Nantes et nous allions à Toulouse, raconte Yannick. Brive est une ville à taille humaine avec tous les services possibles, avec des équipements sportifs de très grande qualité, avec des métiers de bouche et l’accès à la nature se fait rapidement. » Yannick est même devenu l’un des meilleurs ambassadeurs de la ville. « J’ai créé une page Internet qui s’appelle Wiki Brive et qui présente la ville, les choses à faire, à visiter… on me contacte pour en savoir plus ! » Un rôle que Yannick joue à fond. « Des amis parisiens qui nous ont rendu visite se sont depuis installés dans la région. D’autres sont intéressés. » Une promotion efficace.

 

Où cotravailler à Brive ? : Lire l’article ICI

 

Qui peut télétravailler ?

Le Code du travail ne fixe aucun critère ou condition particulière pour déterminer la possibilité ou l’opportunité de mettre en œuvre le télétravail dans une entreprise au profit des salariés. En théorie, le télétravail s’applique à toutes les catégories professionnelles. Cependant, il ne s’agit pas d’un droit pour le salarié. Au sein d’une même entreprise, il est possible que le profil d’un poste empêche la mise en place du télétravail alors que d’autres postes peuvent en bénéficier. Ainsi, les employeurs peuvent décider de mettre en place le télétravail uniquement pour certaines catégories de personnels. Si un employeur a le droit de refuser le télétravail à un employé, et ce, même si le télétravail est mis en place au sein de la structure, il a cependant l’obligation de motiver sa réponse. À l’inverse, le refus d’accepter un poste de télétravailleur n’est pas un motif de rupture du contrat de travail.

Source : ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. Pour aller plus loin : economie.gouv.fr.
Julien Allain

Julien Allain

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