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Toute la richesse de l’Afrique de l’Ouest en partage

L’association “Sénégal Griot” propose des cours de danse et de percussions africaines. La particularité de ces cours: “transmettre la tradition de l’Afrique de l’Ouest dans son identité profonde et le respect des ancêtres”, expliquent Fabienne M’Baye, la présidente de l’association et Ngodje, son mari, artiste griot international.

Au centre, Ngodje M'BayeLes cours de danse que prodiguent Fabienne et Ngodje M’Baye ont ceci de différents qu’ils s’appuient sur une tradition venue d’Afrique de l’Ouest et dont Ngodje M’Baye est l’héritier: le “griot” qui signifie “détenteur des secrets Africains”. “On est griot de père en fils”, expliquent-ils. “Dans chaque génération, il y a un élu qui se voit transmettre des secrets, celui du langage des instruments par exemple. Ainsi, l’élu acquiert une façon unique de jouer. C’est un don”, avance Fabienne.“C’est dans le respect de toute cette richesse que nous voulons faire découvrir la musique et faire vivre la danse.”L’essentiel n’est alors pas d’être excellent percussionniste ou parfait danseur mais d’être à l’écoute des sons, des autres et de soi quand on suit ces ateliers.

En pleine danse (devant) Fabienne M'BayeConcrètement, cela se traduit comment? “On a évacué toute notion de stress”, expliquent des mamans, à la sortie de l’entraînement. Il y a aussi Amélie, jeune femme qui arrive tout droit du Lot rien que pour suivre ces ateliers car dans les autres cours de danse, même africaine, auxquels elle a pu participer, elle ne retrouve ni cette ambiance, ni cette énergie. Sur les tapis, au rythme des percus servies par Ngodje M’Baye, les mouvements vont en s’accélérant, jusqu’à un lâcher prise: “enivrant” de l’avis même des danseuses: “Ce n’est pas seulement la beauté du geste qui compte”, précise Fabienne, “il s’agit surtout de respecter le temps. Il y a un pas et il ne faut pas le changer car chaque son est un symbole”, expliquent-ils encore. “Le djembé servait autrefois, outre la prière, à communiquer de village en village les nouvelles”, d’où l’importance de garder la précision de ces notes et de ces pas traditionnels auxquels ils attribuent un sens et qui visent le défoulement mais aussi “la sérénité et l’équilibre”, affirment-ils.

  • Cours de danse: lundi à la caserne du 126e entre 20h30 et 21h30 et samedi de 10h à 11h à l’école Paul de Salvandy.
  • Cours de percussions: mardi à la caserne du 126 entre 20h et 21h et samedi de 11h à 12h à l’école Paul de Salvandy.

Tarifs: 25 euros par mois. Infos: 06.82.64.39.39, également auprès du centre culturel qui parraine ces cours: 05.55.74.20.51. et sur le site www.mabaye-godje.com

Ngodje M'Baye à la percu

Jennifer BRESSAN

Jennifer BRESSAN

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