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Théo Ananissoh écrit les derniers chapitres de sa résidence

Théo Ananissoh

C’était il y a trois mois, en septembre, Théo Ananissoh foulait pour la première fois les pavés de la cité gaillarde. Depuis, il a mis à profit cette résidence d’écrivain organisée dans le cadre des Saisons du livre de Brive pour finaliser son quatrième roman. À une poignée de jours de son départ, Théo Ananissoh revient sur ses trois mois de résidence à Brive, son travail d’écrivain et sa rencontre avec la ville.

Retrouvez l’écrivain pour une dernière rencontre jeudi 15 décembre à 18h à la médiathèque. Entrée libre.

Théo AnanissohChaleureux, le rire généreux et le regard bienveillant, l’écrivain s’est trouvé ici comme un coq en pâte. “Ça a été une résidence généreuse à différents points de vue : pour le logement qui m’a été fourni comme pour l’accueil qu’on m’a réservé. Et on m’a laissé du temps, beaucoup de temps et c’est précieux. Outre différentes interventions en milieu scolaire, au théâtre pour des lectures et des débats avec les Brivistes, sur la foire du livre ou encore l’écriture d’un billet dans La Montagne, je n’avais pas de contraintes. Pas de chef. C’est pour ça qu’il a fallu que je me donne un rythme.”

Rapidement, Théo Ananissoh a su trouver le sien. Trois mois durant, il a consacré ses matinées à l’écriture et à la relecture de ses feuillets. Grâce à cette organisation, il est à jour dans son travail et a même pris un peu d’avance : il a déjà envoyé une première copie de son manuscrit à son éditeur, Gallimard. Les après-midi, il se les réservait pour découvrir la ville et ses alentours dont il ignorait tout voilà trois mois. “Il est important que je puisse m’enrichir de différentes réalités. Pour pouvoir continuer à imaginer, il faut que je puisse être vivant.” Des visites à Pompadour, au Causse, à Turenne ou encore à Collonges, Théo Ananissoh a su profiter de ce temps offert pour visiter la région, s’en imprégner. Et qui sait, en faire peut-être un jour la matière d’un prochain roman. “Rien n’est jamais perdu. Je réutilise souvent des souvenirs de lieux, de personnes rencontrées parfois longtemps auparavant.”

Théo AnanissohCette résidence a été une parenthèse merveilleuse de trois mois“, résume l’écrivain. «Je repars avec l’image d’une ville très agréable où l’on mange bien. J’aurais été heureux ici et ça aura été une étape importante pour moi.” Si l’expérience de la foire du livre a constitué le point d’orgue de ses trois mois passés à Brive, l’écriture, chaque semaine, de son billet dans La Montagne aura aussi joué un rôle déterminant. “Cette idée de Myriam Entraygues (chargée de mission pour la politique du livre, NDLR) m’a permis de vivre différemment le quotidien, d’être plus attentif à ce qui m’environnait. Ça a été un exercice bénéfique et très intéressant.”

À l’issue de sa résidence, Théo Ananissoh retournera sur les chemins de ses origines, en Afrique, pour commencer un travail autobiographique. Bonne route à lui! Prochainement, ce sera au tour de Jérôme Leroy, auteur de polars que vous avez peut-être croisé sur la Foire du livre, d’entrer en résidence d’écrivain à Brive. Bienvenue à lui !

Sur ce même sujet, vous pouvez aussi consulter nos précédents articles :

C’était il y a trois mois, au mois de septembre, que Théo Ananissoh a foulé pour la première fois les pavés de la cité gaillarde. Depuis, il a mis à profit cette résidence d’écrivain organisée dans le cadre des Saisons du livre de Brive pour finaliser son quatrième roman. À une poignée de jours de son départ, Théo Ananissoh revient sur ses trois mois de résidence à Brive, son travail d’écrivain et sa rencontre avec la ville.
Chaleureux, le rire généreux et le regard bienveillant, l’écrivain s’est trouvé ici comme un coq en pâte. « Ça a été une résidence généreuse à différents points de vue : pour le logement qui m’a été fourni comme pour l’accueil qu’on m’a réservé. Et on m’a laissé du temps, beaucoup de temps et c’est précieux. Outre différentes interventions en milieu scolaire, au théâtre pour des lectures et des débats avec les Brivistes, sur la foire du livre ou encore l’écriture d’un billet dans La Montagne, je n’avais pas de contraintes. Pas de chef. C’est pour ça qu’il a fallu que je me donne un rythme. » Rapidement, Théo Ananissoh a su trouver le sien. Trois mois durant, il a consacré ses matinées à l’écriture et à la relecture de ses feuillets. Grâce à cette organisation, il est à jour dans son travail et a même pris un peu d’avance : il a déjà envoyé une première copie de ses écrits à son éditeur chez Gallimard. Les après-midi, il se les réservait pour découvrir la ville et ses alentours dont il ignorait tout voilà trois mois.
« Il est important que je puisse m’enrichir de différentes réalités. Pour pouvoir continuer à imaginer, il faut que je puisse être vivant. » Des visites à Pompadour, au Causse, à Turenne ou encore à Collonges, Théo Ananissoh a su profiter de ce temps offert pour visiter la région, s’en imprégner. Et qui sait, en faire peut-être un jour la matière d’un prochain roman. « Rien n’est jamais perdu.
Je réutilise souvent des souvenirs de lieux, de personnes rencontrées parfois longtemps
auparavant. »
« Cette résidence a été une parenthèse merveilleuse de trois mois », résume l’écrivain. « Je repars avec l’image d’une ville très agréable où l’on mange bien. J’aurais été heureux ici et ça aura été une étape importante pour moi. »
Si l’expérience de la foire du livre a constitué le point d’orgue de ses trois mois passés à Brive, l’écriture, chaque semaine, de son billet dans
La Montagne aura aussi joué un rôle déterminant. « Cette idée de Myriam Entraygues (chargée de mission pour la politique du livre, NDLR) m’a permis de vivre différemment le quotidien, d’être plus attentif à ce qui m’environnait. Ça a été un exercice bénéfique et très intéressant. » À l’issue de sa résidence, Théo Ananissoh retournera sur les chemins de ses origines, en Afrique, pour commencer un travail autobiographique. Bonne route à lui !
Prochainement, ce sera au tour de Jérôme Leroy, auteur de polars que vous avez peut-être croisé sur la Foire du livre, d’entrer en résidence d’écrivain à Brive. Bienvenue à lui !
Jennifer BRESSAN

Jennifer BRESSAN

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