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Rugby : la défaite de trop du CABCL à Bayonne (33-25)

Après avoir flirté avec la correctionnelle en première période, le CABCL, a évité l’humiliation, mais ce score de (33-25) interdit tout espoir de qualification pour les phases finales. Quant à une place européenne, elle est plus que compromise.C’est ce qui pouvait nous arriver de pire, nous étions venus chercher une victoire, elle était indispensable pour espérer la qualification, nous repartons sans le point du bonus“, explique Simon Azoulai, visiblement mâché par la tournure des événements. Les Brivistes ont laissé filer leur dernière chance d’arracher leur billet pour les prolongations du mois de mai. En première période, ils vont subir sans broncher la furia bayonnaise. “Quand d’entrée de match, tu prends la marée sur les premières mêlées, que tu es battu dans les airs, c’est difficile d’être sereins par la suite”, explique le technicien Hugo Molla. Et bien oui, les Brivistes ont été spectateurs durant de longues minutes, et ils ont payé la note avec un cuisant (16-0) en moins de vingt minutes. Une absence coupable sanctionnée par deux pénalités et un essai transformé.

Cet avis de gros temps dans les rangs cabistes s’accentue en début de seconde mi-temps quand d’emblée, l’ailier Gerber fait le coup du hold-up parfait sur un contre. Ce n’est plus une banderille, mais une estocade (23-3).

A cet instant, Brive peut couler à pic, sombrer, ou réagir. Ce sera comme par magie la seconde option. Jamie Noon, puis Jean Baptiste Péjoine et Fabrice Estebanez vont marquer tour à tour un essai. La flamme de l’espoir n ‘est pas encore complétement consommée. Après avoir fait le dos rond, frôlé le ridicule, les Corréziens ont eu le mérite d’élever leur niveau de jeu. Malgré ce réveil, la défaite ne sera pas évitée. Pire, les Corréziens rentrent à la maison bredouilles comme de mauvais chasseurs. Depuis la fin janvier, le CABCL n’a rien gagné à l’extérieur. Une défaite lourde de conséquences : il faut oublier la qualification. Quant à une place pour la Coupe d’Europe, c’est aussi très compliquée, il faudrait que Biarritz ou Toulouse remporte le graal continental, ce qui pourrait libérer une place. Bref, on est loin des certitudes, d’autant qu’il faudrait aussi battre Toulon samedi prochain, lors de la dernière journée de championnat. L’affaire est loin d’être pliée.


Jean René LAVERGNE

Jean René LAVERGNE

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