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Retour sur la belle soirée de la fête de la musique

Le groupe La Caravane Passe

Hier soir, la grande soirée de la fête de la musique n’a véritablement débuté qu’à partir de 21h. Une foule impressionnante a alors envahi la rue Toulzac et les lieux de concerts. Il est 22h30. Alors que, dans la cour de la mairie, le hip-hop fait recette, la foule se presse au pied de la superbe scène dressée place du Civoire. La Caravane passe a attiré nombre de fans ou de curieux. Le moment fort annoncé a bien eu lieu grâce à l’impressionnante énergie déployée par les membres du groupe.

Du tango au jardin des Archives23h, autre lieu, autre ambiance : le jardin des Archives accueille Toca Tango Liso. Et le tango a ses fidèles ! Certains spectateurs sont restés un long moment le visage entre les grilles pour admirer les arabesques dessinées dans les airs par les couples de danseurs.

Musique électronique au musée LabencheAmbiance feutrée aux Archives, ambiance électrique et électronique à deux pas, au musée Labenche. Il est 23h30. En attendant leur passage aux platines, quelques DJ ingurgitent des boissons énergétiques en coulisses. Les danseurs sont déjà en transe sous la lumière stroboscopique et les effets lasers.

Retour du côté de l’avenue de Paris. 23h50. Une heure déjà que le feu d’artifice des forains s’est éteint. Le ciel ne brille plus de mille feux mais les étoiles de la chanson française sont descendues sur scène, et elles sont incarnées par le groupe Cendrine. “Mais c’est pas pour autant qu’il faut…”, le public enchaîne : “qu’on s’attache, et qu’on s’empoisonne”. Le tube de Christophe Maé semble ne jamais finir.

Ambiance festive dans les bars

A quelques dizaines de mètres de là, un air connu et des paroles qui ne le sont pas moins : “je rêvais d’un autre monde”. Et oui, nulle fête de la musique imaginable sans cette reprise du titre le plus connu du groupe Téléphone. Il sera d’ailleurs également chanté plus tard dans la soirée place de la Halle.

DJ au musée Labenche0h40 déjà. La fête continue même si une partie du public s’est déjà blottie dans les bras de Morphée, lundi travaillé oblige. La Caravane Passe part sous les applaudissements, non sans avoir cité le texte “Hécatombe” de Georges Brassens et son célèbre premier vers : “au marché de Brive-la-Gaillarde”.

Vers 1h30, les terrasses des bars qui s’étendaient fièrement peu de temps auparavant au plus près des scènes ne sont plus qu’amas de chaises empilées. Les tables traînées au sol pour être rangées émettent un son strident et désagréable aux antipodes des mélodies d’orfèvres offertes juste avant par quelques musiciens de talent lors de l’événement musical et festif de l’année.

1h40. La place de la Halle s’est vidée. Le groupe Koriolys Project donne là son premier concert devant un maigre public, pour l’essentiel quelques copains venus les soutenir. La voix du chanteur ricoche sur les bâtiments qui encerclent la place : “s’il vous plaît la technique, je peux avoir un peu plus de son pour mon Chimes ?”.

Le chanteur de Koriolys Project et, devant lui, un instrument au nom peu connu : le Chimes

Ce matin, les scènes étaient en cours de démontage

Olivier SOULIÉ

Olivier SOULIÉ

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