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Rentrée scolaire à Brive

C’était aujourd’hui la rentrée des classes. La Ville de Brive gère 24 écoles. Onze maternelles, neuf écoles élémentaires et quatre groupes scolaires. Quatre écoles privées sous contrat viennent compléter l’offre. Environ 2900 élèves sont répartis sur ces établissements. Frédéric Soulier, maire de Brive, s’est rendu dans quelques écoles de la cité. Le temps fort de cette rentrée scolaire est sans doute la visite de l’école élémentaire Thérèse Simonet qui bénéficie d’une toute nouvelle cour de récréation. Louis Pons, Lucie Aubrac, Bossuet et Blaise Raynal ont aussi fait l’objet de cette visite officielle.

A Brive, les effectifs sont stables voire augmente légèrement, “une stabilité croissante”, comme s’est amusé à souligner le maire qui constate “un mieux depuis deux ou trois ans”. La baisse semblent donc se tarir.

Les effectifs semblent se stabiliser voire augmenter légèrement

Ce matin, Frédéric Soulier a particulièrement insisté sur la réalisation de cette cour de Thérèse Simonet qui a été “désimperméabilisée, végétalisée, et qui devient un lieu de vie et de partage”. D’autres plantations viendront s’ajouter durant l’automne. Quatre jeux thermostatiques et deux marelles compléteront le terrain de basket et l’aire multi-jeux qui seront équipés prochainement. Rappelons que Thérèse Simonet accueille en élémentaire 220 enfants et en primaire 80. Certains élèves n’ont pas boudé leur plaisir d’aller courir au milieu de cette cour et ont réagi à ce nouvel équipement. ” J’ai hâte d’être en récré” ou encore “C’est du bon travail”. Cette “Zone de défoulement aménagée”, comme l’a appelé Valérie Taurisson, première adjointe en charge de l’Enseignement et de la Famille, fait aussi le bonheur du directeur de l’établissement David Somdecoste qui voit dans cette nouvelle cour, “un espace pédagogique, convivial et apaisé.”

Frédéric Soulier s’est ensuite rendu à l’école Louis Pons qui, en élémentaire et maternelle, accueille 315 élèves, ce qui en fait le second établissement le plus fréquenté. Après les quartiers est et sud de Brive, c’est une école de l’ouest de la ville qui a été visitée. L’école Lucie Aubrac de Rivet, en présence de l’inspecteur d’académie Franck Cutillas et de l’inspectrice de circonscription Brive-Urbain, Valérie Nogue. Lucie Aubrac accueille au total 110 élèves. L’école bénéficie depuis peu d’un petit dojo. Cet équipement a été inauguré en janvier dernier dans le cadre de l’opération “1000 Dojos Solidaires” menée par la Fédération française de judo et semble ravir les élèves et les enseignants.

 

Retour en périphérie du centre-ville à Bossuet. 239 élèves sont inscrits en maternelle et en élémentaire. La Ville de Brive verse aux écoles privées sous contrat une subvention obligatoire pour les élèves Brivistes, calculée sur la base du coût d’un élève en école publique (1298,36 euros pour un élève scolarisé en maternelle). 595,43 euros pour un élève scolarisé en élémentaire). La visite s’est conclue en centre-ville avec l’école maternelle Blaise Raynal qui reçoit 70 élèves. JA

Explications en détails et retour en photos.

 

Une nouvelle cour pour Thérèse Simonet

Comme chaque été, la Ville a fait ses devoirs de vacances et réalisé petits et gros travaux dans les écoles. Le plus conséquent : la cour de l’élémentaire aux Chapélies, entièrement repensée dans un projet concerté.

Après celle de l’école Michel Peyramaure rénovée l’été dernier, c’est la deuxième cour à bénéficier d’une métamorphose complète. La poursuite d’un programme de désimperméabilisation et de végétalisation face au changement climatique. Mais ce n’est pas seulement moins de goudron et plus de végétation car les services municipaux ont œuvré sur ce projet, comme pour le précédent, en étroite collaboration avec les équipes enseignantes. Du fait sur mesure pour lui « donner du sens et qu’il contribue au bien-vivre à l’école », souligne Valérie Taurisson, première adjointe en charge de la Famille et l’Enseignement. Le chantier a démarré en juin dernier, avant même la sortie des élèves car le temps était compté : 2 462 m² à travailler, dont une grande partie à préalablement « décroûter » (creuser le sol sur 30 cm) puis creuser les fosses qui recevront leurs plantations à l’automne et poser l’enrobé drainant. Des travaux jusqu’à la dernière semaine des vacances pour réaliser l’enrobé plus clair sur les surfaces de sports. Car la nouvelle cour va bénéficier de différents équipements ludiques : des zones de « défoulement », une piste d’athlétisme, une aire pour jouer au foot, une autre pour le basket, des coins plus calmes avec tables, bancs, plantations, pavés japonais, un kiosque, une pergola, une passerelle en bois… Un coût total de 388 000 euros auquel a participé le conseil de quartier Q7. Pour les tracés de couleur et l’arrivée du mobilier, il faudra attendre les vacances de Toussaint et pour les plantations effectuées en lien avec les enseignants et le concours des enfants, courant décembre.

Réfection de cour, de menuiseries, de sanitaires, de peintures et autres travaux contribuent, comme le soin apporté à l’élaboration des menus de cantine, au bien-être des écoliers, et c’est le devoir de la Ville de Brive que d’assurer les conditions propices pour bien étudier, contribuant ainsi au dynamisme des écoles et permettant aux enseignants de mener des projets engagés. Les CM2 de l’école Roger Gouffault ont ainsi remporté, comme l’année dernière, un prix d’excellence au concours départemental de la Résistance et de la Déportation. À Paul de Salvandy, les CE1 ont mobilisé leurs camarades pour l’environnement dans le recyclage d’outils d’écriture. Les CE2 de Louis Pons ont tissé des liens autour de la poésie avec les séniors des résidences autonomie. Participant au concours « Le Parlement des enfants », les CM2 de Jules Vallès ont défendu un projet de loi sur la création d’un bus sportif itinérant pour les écoles et comptaient parmi les neuf finalistes reçus à l’Assemblée nationale… Quelques projets parmi tant d’autres qui permettent aux écoliers de s’ouvrir au monde et devenir pleinement citoyens.

« Nous poursuivons nos efforts afin d’offrir aux élèves un confort d’études, que ce soit à travers les améliorations apportées aux bâtiments et au matériel, mais également avec un personnel qualifié et très investi auprès d’eux. Nous travaillons afin de leur assurer les meilleures conditions dédiées à leur épanouissement, leur besoin de découverte et leur engagement, comme le prouvent les nombreux et très divers projets menés avec les enseignants. » Valérie Taurisson, première adjointe en charge de l’Enseignement et de la Famille.

870 000 euros de travaux dans les écoles
Assurer le bon fonctionnement des écoles publiques fait partie des obligations des communes. Cette année, la Ville y consacre encore 870 000 euros TTC, dans les bâtiments comme pour les espaces extérieurs. Dans le trio de tête, sans surprise, la réfection de l’école Thérèse Simonet (388 000 euros), des changements de menuiseries (81 000 euros) et des réfections de sanitaires (40 000 euros).

L’Inspecteur d’académie, Franck Cutillas entre Frédéric Soulier maire de Brive et Valérie Taurisson, première adjointe en charge de la Famille et de l’Enseignement.

 

Des effectifs stables
Un peu plus de 2 900 enfants dans le public (auxquels s’ajoutent 1 000 élèves dans le privé). Brive compte 24 écoles primaires, 150 classes et 21 restaurants scolaires. Plus de 2 000 enfants y déjeunent en moyenne. Et chaque jour, la cuisine centrale relève le défi de confectionner des menus équilibrés, élaborés par une diététicienne, avec des produits frais, le plus souvent possible locaux et bio. Une garantie de qualité et de provenance. Un suivi au plus près des effectifs pour limiter le gaspillage. Les repas non distribués sont réorientés vers l’épicerie sociale. Et les restes de repas finissent en biodéchets. Un geste adopté dans toutes les écoles.

 

 

280 agents aux petits soins des élèves
Ils sont partout, à l’entretien, au ménage, le matin et le soir en garderie, à midi à la cantine, animant les ateliers périscolaires lors de la pause méridienne… En tout, 280 agents communaux interviennent dans les écoles. Un taux d’encadrement plus favorable que celui imposé par la réglementation et qui contribue à l’épanouissement des enfants.

 

Les ENI arrivent
Les écrans numériques interactifs arrivent dans les écoles élémentaires. Quatre-vingt-dix-huit classes à équiper de cette télévision pédagogique tactile de pointe. Le tiers le sera dès cette année.

Les représentants des entreprises qui ont participé aux travaux de Thérèse Simonet.

 

Marie Christine MALSOUTE, Photos : Fatima Kaabouch

Marie Christine MALSOUTE, Photos : Fatima Kaabouch

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