Le Semaine européenne de la mobilité a permis de mettre en place des opérations de prévention routière, comme ce fut le cas hier aux Chapélies. Au même moment se déroulaient d’autres actions, certaines en association avec les conseils de quartier, le Conseil municipal des jeunes, la police municipale, la fédération corrézienne des motards en colère et la gendarmerie.
“On voit des gens circuler en deux roues en short et t-shirt. On voit qu’ils ne savent pas à quel point le bitume peut les brûler s’ils viennent à chuter!”
Bernard Desteucq, adhérent de la fédération corrézienne des motards en colère, affiche des centaines de milliers de kilomètres sur deux-roues. Il est donc légitime pour distiller de bons conseils aux personnes moins expérimentées. Et il ne s’en est pas privé hier après-midi, lors de contrôles de gendarmerie à Malemort à auxquels son association était conviée pour une opération de prévention routière. “C’est plus facile d’expliquer en amont quelques règles de sécurité plutôt que d’appeler une famille à 2h du matin pour annoncer le décès d’un proche sur la route”.
Ces contrôles, essentiellement destinés à prévenir et à conseiller, consistaient à inviter chaque deux-roues à se ranger. Les motards chevronnés ne restaient pas longtemps sur place. Les plus jeunes étaient la cible de toutes les attentions. A un autre rond-point, une centaine de mètres plus loin, leur véhicule pouvait subir un contrôle un peu particulier: installé sur une machine qui ne paye pas de mine, le deux-roues était poussé à plein gaz histoire de mesurer la vitesse maximale possible. “Un 50 cm3 ne doit pas excéder 45 km/h”, précise un gendarme.
Les deux-roues avaient droit à un traitement de faveur, mais les quatre-roues n’ont pas été épargnés. C’est dans la rue de l’île du Roi que ceux-ci pouvaient être contrôlés.
“Je ne comprends pas, j’étais à 51km/h!” explique un conducteur interpellé par la police municipale. “Non monsieur, vous étiez à 53 et il se trouve que la limitation de vitesse sur cette portion est de 45 km/h”, réplique une agent. “Mais vous avez de la chance aujourd’hui, il s’agit d’une action de prévention. Je vous laisse avec des conseillers de quartier et des membres du Conseil municipal des jeunes.”
Soulagé, le chauffeur a sagement écouté les conseils de ses interlocuteurs sur la dangerosité d’une vitesse excessive en ville, puis est reparti avec un document rappelant notamment qu’au cours des 5 dernières années, un accident corporel sur deux en Corrèze s’est produit à Brive. D’autres statistiques locales constituent la dizaine de pages du dépliant. Et les sanctions possibles y figurent également.
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