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Plus d'une centaine de personnes pour le ciné-concert hier

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Organisé dans le cadre du festival du cinéma de Brive, le ciné-concert d’hier soir était porté par le trio d’Aamourocean. Les trentenaires parisiens, d’ordinaire plus habitués aux ambiances de clubs, ont offert à la centaine de spectateurs réunie halle Brassens un voyage sonore plein de fantaisie inspiré par l’animation japonaise Mushishi


cine concert2“Dans ce marathon de fou, j’aimerais arrêter le temps.”
Le vœu d’Elsa Charbit, déléguée générale du festival du cinéma de Brive, formulé quelques minutes avant le début du ciné-concert, déplacé halle Brassens en raison du temps, aura été exaucé. En tout cas une heure durant. Le temps de l’événement, soutenu par la SACEM et l’aide à la création musicale de la CCAS, qui réunit chaque année beaucoup de spectateurs curieux.

Leur curiosité aura cette fois encore été assouvie. Sur l’écran ont été projetés deux épisodes de Mushishi, la série télévisée adaptée du manga écrit et illustré par Yuki Urushibara qui ouvre sur des univers mêlant écologie et fantastique sur fond de Japon traditionnel.

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Ulysse Klotz, Antoine Boulé et Kilian Loddo, à la manœuvre sonore pour Aamourocean, ont choisi le manga pour son format, mais pas seulement: “L’histoire est cool et c’est beau visuellement. C’est une super base de travail.”

De fait, dans cette quête où il est question de transmission autant que de sacrifice, l’intrusion du fantastique au travers de créatures merveilleuses, illumine l’animation, dont l’inventivité formelle et la richesse des émotions offertes ont ouvert au trio un grand espace de liberté. Depuis leur ordinateur et synthétiseur, ils ont su en tirer en profit.

cine concert4La musique s’animant ou s’adoucissant au rythme des stupeurs et tremblements des personnages, de leur élan ou de leur repli, de leur éblouissement ou désespérance. “On s’adapte, on ralentit ou au contraire, on accélère selon l’action, on change de tonalité, on place le coup de tambour au bon moment”, décrivent-ils. Mais, une fois encore grâce à ce ciné-concert, a été démontrée l’importance de la musique qui est définitivement plus qu’un accompagnement ou un habillage. “Il y a des moments où elle prend même le dessus sur l’image.” C’était là tout l’intérêt pour le trio qui se frottait à l’exercice pour la première fois, et vu leur enthousiasme final, sans doute pas la dernière.

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Jennifer BRESSAN

Jennifer BRESSAN

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