Sonia Delon, Cyril Brandy et Fabrice Laval sont les premiers à exposer leurs créations dans l’espace que Photonis vient d’ouvrir dans le restaurant d’entreprise. Au cœur de cette initiative, d’un côté la connaissance et reconnaissance des talents cachés des salariés de l’entreprise, de l’autre, l’impulsion d’une nouvelle dynamique porteuse de performance accrue.
“C’est qu’on a des artistes à Photonis”, tranchent deux salariés de l’entreprise en découvrant hier soir les créations de trois de leurs collègues. Les vitraux de Fabrice Laval (qui expose en parallèle au Maryland et dont nous vous avons déjà parlé ici), les peintures de Sonia Delon, qui travaille depuis 13 ans dans le service marketing communication de Photonis et Cyril Brandy, verrier depuis 15 ans au sein de l’entreprise, et que tout le monde surnomme à présent Arthurion.
Arthurion, c’est ce petit hérisson qui dispense ses conseils et recommandations en matière de santé, de sécurité et d’environnement (SSE) au travail par le biais du journal interne. “Ce ne sont pas des sujets sexy”, reconnaît Laurent Magal, DRH sur le site. Grâce à ses talents de dessinateur, ce passionné de BD fait passer des messages, qui pourraient être assez ennuyeux, de façon amusante, légère. Comme ses collègues, il a tout de suite adhéré au projet d’exposition. “C’est super valorisant, ça montre plus l’humain que l’employé lambda”, salue-t-il.
De fait, ça fait longtemps que le DRH cherchait la manière de faire entrer la culture et l’art dans l’entreprise. La réponse, il l’a trouvée dans ses rangs, parmi les salariés de Photonis, grâce au bouche-à-oreille. “C’est une initiative tournée vers l’échange et le partage, qui redonne de la motivation”, poursuit Louise Michelin, qui prendra sans tarder sa suite à la DRH. Cela fait partie de la philosophie de l’entreprise, explique-t-elle, que d’aller chercher le positif, les talents chez les salariés, les inciter à dévoiler leurs compétences cachées; une dynamique qui sert, in fine, la performance globale de l’entreprise.
L’espace du restaurant, qui est partagé par des salariés d’autres entreprises de la zone, est appelé à être pérennisé. “Nous avons 525 CDI“, avance Laurent Magal, et autant de talents à dévoiler, qui sait ? En tout cas, par-delà la pudeur de beaucoup, Cyril Brandy s’est déjà laissé dire que d’autres salariés avaient des compétences artistiques. Un bon présage pour l’avenir de ce lieu d’exposition.