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Parc de la Guierle. Un platane expertisé dangereux va être abattu

L’arbre est situé sur l’alignement central du parc. Une expertise a révélé sa dangerosité: il est malheureusement fragilisé par un champignon lignivore qui détériore ses racines et son ancrage. Son abattage est programmé pour la semaine prochaine: lundi 26 et mardi 27 juillet. Mais la Ville a adopté un grand principe: “un arbre abattu = un arbre replanté”.

L’abattage d’un arbre est toujours un sujet sensible, mais voilà un moment que cet arbre faisait l’objet d’une surveillance. Le rapport de l’ingénieur conseil fait état d’un “risque marqué” pour les passants et ce d’autant en cette période estivale pendant laquelle les lieux sont davantage fréquentés. Pour un quidam non averti, ce platane de 35 mètres pourrait paraître sain, si ce n’est plusieurs indices corroborant le contraire. Le rapport note une chute prématurée des feuilles, une pousse annuelle très courte et surtout cette pourriture blanche présente juste sous le niveau du sol sur un tiers environ de la circonférence. “État physiologique: médiocre. État sanitaire: médiocre. État mécanique: médiocre. Espérance de maintien: faible”, ciblent les chapitres du document.

“Le pronostic d’évolution est défavorable. La pourriture provoquée par le champignon ne peut que s’étendre à la faveur de la chaleur et de l’humidité permanent et confère par l’arrosage automatique et affaiblir la physiologie et l’ancrage au sol du platane.” Un platane en sursis. Le conserver nécessiterait une surveillance contraignante. Et un risque. Les services techniques ont donc opté pour un abattage préventif.

“Le parc est bien arboré et de nouvelles plantations ont été mises en place à proximité de cet alignement central”, estime l’expert forestier qui pointe également l’importante nécrose d’un arbre voisin ou des problèmes de développement chez d’autres. “Il ne nous apparaît pas pertinent de vouloir renouveler cette formation arborée à l’identique d’autant qu’elle ne fait plus sens en raison des changements de configuration et d’usage des lieux par rapport à une situation historique”, préconise le cabinet Riboulet situé à Solignac en Haute-Vienne. “Il conviendra plutôt de pérenniser au maximum chacun de ces platanes afin de profiter le plus longtemps possible de leur apport paysager.”

Certes le platane va être prochainement abattu. Mais un autre arbre sera planté. La Ville de Brive a adopté ce principe en 2019 dans le cadre de son plan arbre: “un arbre abattu = un arbre replanté”… mais pas forcément de la même essence et au même endroit afin de s’adapter à une meilleure intégration dans l’environnement urbain.

Sur ce sujet, vous pouvez consulter notre article:

 

Marie Christine MALSOUTE, Photos : Diarmid COURREGES

Marie Christine MALSOUTE, Photos : Diarmid COURREGES

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