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Le musée Labenche vous invite à des causeries d’un nouveau genre

Fermé pendant un an pour restauration (lire notre article ici), le musée Labenche sort de ses murs avec un cycle de causeries sur l’histoire de l’art. Le programme va se dérouler jusqu’en octobre sur des thèmes variés: les femmes artistes, le cœur, la maladie, le sport, les spoliations… À commencer dès le 19 janvier par des souvenirs de l’Empire, clin d’œil à l’année Napoléon qui vient de s’achever. À suivre en cycle ou à l’unité. Infos au 05.55.18.17.70.

“L’idée est de créer la surprise, quelque chose d’inédit et d’original, en lien avec des événements ou des thématiques, sous une forme plus théâtralisée, avec aussi de nouveaux intervenants. C’est pour cela que nous n’avons pas qualifié de conférences ce nouveau cycle, mais nous parlons de causeries”, explique le directeur Vincent Rigau-Jourjon. Labenche vous propose donc “Les causeries d’Ernest R”. R en référence à Ernest Rupin, fondateur du musée briviste dont il fut d’ailleurs le premier conservateur.

Ces causeries vont se dérouler dans l’amphithéâtre du campus ou à la chapelle Saint-Libéral. “Nous sommes fermés mais nous continuons à fonctionner autrement, hors les murs. Notre volonté est d’aller au devant du public et notamment de toucher des publics qui n’ont pas l’habitude d’aller au musée.” Dans une vitrine de la Halle gaillarde, vous pouvez ainsi admirer une collection d’assiettes à dessert en faïence, de la seconde moitié du 19e siècle, aux saynettes légendées. “Nous lançons aussi un appel aux commerçants ou artisans car nous souhaitons proposer en partenariat avec eux des expositions d’une journée dans leur vitrine.”

Le calendrier des conférences

  • mercredi 19 janvier à 18h30, Souvenirs de l’Empire, spéciale année Napoléon: une découverte sous l’angle des arts décoratifs des très riches collections impériales, mobilier, tapisserie, et objets d’art. Histoire et définition de ce luxe à la française qui reste associé au premier Empire. Avec Zoé Darsy, historienne de l’art diplômée de l’école du Louvre, en charge du pôle des publics et de la communication au musée Labenche. Amphithéâtre de la faculté de droit, 16 rue Jules-Vallès.
  • mercredi 9 février à 18h30, Des cœurs, l’organe et le symbole dans l’art, spéciale Saint-Valentin: le cœur est un motif omniprésent dans l’art, sacré aussi bien que profane. Les collections du musée Labenche s’acoquinent avec une sélection contemporaine, issue de l’exposition CŒURS, organisée en 2020 au musée de la Vie Romantique de Paris. Une conférence qui ne manquera pas d’audace. Avec Maribel Nadal Jove, historienne de l’art, diplômée en Espagne et en France des Métiers d’exposition d’art contemporain. Amphithéâtre de la faculté de droit, 16 rue Jules-Vallès.
  • mercredi 2 mars à 18h30, L’art d’un nouveau genre: femme et artisane de la Renaissance à nos jours: le statut de la femme est un sujet d’intérêt par excellence. Sa condition en tant qu’artiste la situe dans un double prisme, avec l’évolution de leur reconnaissance en tant que femmes-artistes dans la société, au cours de l’histoire. Avec Mélanie Gentil, diplômée de l’École supérieure d’art et de design du Mans, titulaire d’une maîtrise de Lettres modernes. Elle enseigne l’histoire de l’art, du design et de l’architecture à Penninghen. Amphithéâtre de la faculté de droit, 16 rue Jules-Vallès.
  • mercredi 4 mai à 18h30, Là où poussent les nénuphars, esthétiques et représentations de la maladie en art contemporain: que ce soit à travers à travers des ateliers d’art thérapie comme Lygia Clark (1920-1988), par l’écoute du corps
souffrant à l’instar d’Alina Szapocznikow (1926-1973), ou encore par la représentations des maux sociaux présents dans le travail de Gilles Barbier, de nombreux artistes invitent à percevoir autrement les soins, la guérison, les malades et la maladie. Avec Anaïs Charles, doctorante en Littérature comparée et historienne de l’art. Chapelle Saint-Libéral, 9 rue de Corrèze.
  • samedi 21 mai à 18h30, Voyages nocturnes, spéciale Nuit des musées: tendre ou inquiétante, étoilée ou noire, pastorale ou urbaine, la nuit bouleverse repères et certitudes, nous plonge dans l’inconnu, nous faisant effleurer notre origine stellaire et l’idée même du sublime et de l’universel. Terrain de jeu privilégié pour les artistes noctambules qui se rêvent nyctalopes, la nuit ouvre à l’infini le champ des
possibles, invitant à déambuler à la lueur d’une bougie, des réverbères ou des étoiles, sous la lune ou dans l’obscurité en compagnie de Van Gogh, Hopper, Magritte, Bourgeois…Avec Bérengère Mazurié, professeure d’histoire de l’art. Chapelle Saint-Libéral, 9 rue de Corrèze.
  • mercredi 15 juin à 18h30, Un été à la grotte Bouyssonie, Spéciale Journée de l’archéologie: l’équipe de chercheurs archéologues qui chaque été retrouve le site archéologique préhistorique briviste présentera l’état des découvertes. Fouillée depuis 15 ans, la grotte propriété de la Ville révèle toujours plus avant son importance stratégique ainsi qu’une occupation plurimillénaire. Avec Vincent Delvigne, docteur en préhistoire, responsable de la campagne de fouilles archéologiques de la grotte. Amphithéâtre de la faculté de droit, 16 rue Jules-Vallès.
  • samedi 17 septembre à 18h30, L’art contemporain est-il beau joueur? Spéciale Journées du patrimoine: une causerie en écho à l’exposition L’art dans le sport à la chapelle Saint-Libéral, exposition co-construite avec l’Abbaye Saint André – centre d’art contemporain de Meymac. L’art et le sport ont de vieilles connivences. Aujourd’hui, la pratique du sport relève d’une position identitaire enthousiaste dans la société tandis que sa notation dans l’art appartient au registre de la dénonciation du faux-semblant, la parodie du culte du champion et l’illusion des performances. Chapelle Saint-Libéral, 9 rue de Corrèze.
  • mercredi 9 octobre à 18h30, Œuvres d’art recherchent leurs propriétaires!, les MNR , des œuvres à l’histoire tragique. Le musée est le gardien depuis 1952 de 5 tableaux au statut « MNR », issus des spoliations par les nazis, opérées en France pendant la période de l’Occupation. L’histoire et le parcours connus des œuvres depuis leur appartenance d’origine à leur retour en France après la guerre seront retracé, dans une perspective de mise en lumière toujours d’actualité de ces tableaux, qui recherchent leurs propriétaires. Avec le directeur du musée Vincent Rigau-Jourjon, diplômé d’histoire de l’art et de l’architecture. Amphithéâtre de la faculté de droit, 16 rue Jules-Vallès.

 

Billetterie

Vous pouvez dès à présent vous procurer auprès du musée une carte annuelle valable pour les 8 conférences ou un billet à l’unité. Tarifs: 7,10 euros à l’unité ou 3,55 euros en réduit; 40,90 euros pour le cycle complet ou 20,45 euros en réduit (sur présentation de justificatifs pour lycéens, étudiants, adhérents du CMAP, membres des Amis du musée). Règlement chèque ou espèces, au musée Labenche. Sur RDV uniquement ou par correspondance, entrée par le 26 bis boulevard Jules-Ferry pendant les travaux. Règles sanitaires en vigueur.

 

Vous pouvez aussi suivre l’actualité du musée Labenche sur sa page Facebook.

 

 

 

 

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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