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Moustique tigre: point sur l’opération de démoustication menée pendant la nuit du 31 août dernier suite à la confirmation d’un cas importé de dengue

 

 

L’opération de démoustication survenue dans la soirée du 31 août dernier s’est déroulée à l’initiative et sous la responsabilité de l’État (et donc via l’ARS et son opérateur Altopictus).

Le rôle du Maire et des forces de l’ordre a consisté à sécuriser le périmètre d’intervention et faciliter la mise en œuvre des opérations sur le secteur restreint concerné.

Cette opération exceptionnelle fait suite à la confirmation d’un cas importé de dengue (maladie à déclaration obligatoire) qui prévoit une série de mesures interventionnelles en application du plan départemental anti-dissémination d’arboviroses (dengue, chikungunya, Zika), activé chaque année, du 1er mai au 30 novembre.

Le protocole de démoustification prévoit qu’en cas de confirmation d’un cas importé de dengue, chikungunya ou zika et de présence de moustiques tigres dans les lieux fréquentés par le patient, une opération de lutte-antivectorielle (démoustication) soit systématiquement menée dans le périmètre fréquenté par le malade.

L’objectif poursuivi repose sur la prévention d’une transmission autochtone. Il s’agit de bloquer la chaîne de transmission du virus qui pourrait survenir si un moustique tigre, infecté par le virus après avoir piqué le malade, transmettait le virus à une autre personne saine en la piquant ou à sa descendance, disséminant ainsi le virus dans la population de moustiques tigres sains.

Le moyen actuel le plus efficace pour bloquer la descendance des moustiques tigres et leur prolifération consiste à supprimer ou traiter les lieux de ponte (gîtes larvaires *), nombreux autour des habitations : ex. les réservoirs d’eau pluviale, les regards d’évacuation de descentes d’eau pluviale, les siphons au sol, les caniveaux, les soucoupes et autres contenants entreposés sans être à l’abri des intempéries, les plis de bâches, les puits privés etc.

 

Depuis cet été, la Ville a entrepris plusieurs actions destinées à contenir ce problème:

-communication auprès du public sur les conseils d’usage à adopter pour éliminer les gites larvaires.

-formation de référents de quartier pour accompagner les particuliers.

– actions volontaire sur les tombes et les gîtes larvaires (identifiées et potentiels) dans les trois cimetières de la Ville : produit larvicide, nettoyage des tombes…

 

Les agents du Service Hygiène et Santé et les référents Moustique Tigre de votre quartier (05-55-24-03-72) se tiennent à votre disposition pour tous conseils et visites à votre domicile afin de vous aider à repérer les gîtes larvaires et vous protéger des piqûres de moustique tigre.

Pour rappel, depuis le 25 novembre 2017, l’ensemble du département de la Corrèze est classé en zone de niveau 1 du plan national anti-dissémination d’arboviroses (dengue, chikungunya, Zika), du fait de l’implantation durable du moustique tigre.

 

Le plan définit 6 niveaux d’alerte et moyens graduels de lutte renforcée associés (surveillance entomologique, épidémiologique, interventions de lutte anti-vectorielle, actions de communication) en fonction du risque épidémique.

 

* Gîtes larvaires potentiels = Réceptacles de petits volumes de l’ordre de quelques millilitres (p.ex. un dé à coudre) à quelques dizaines voire centaines de litres (p. ex. une réserve d’eau pluviale) avec accumulation d’eau sur une hauteur minimale de 0,5 à 1 cm durant plus de 5à 7 jours, lorsque les températures extérieures avoisinent les 20°C et plus et non protégés de l’intrusion de moustiques tigres ou contre le développement larvaire.

 

brivemag.fr

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