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Les termites sous haute surveillance

Une charpente infestée, invisible à l'oeil nu.Le plan d’éradication des termites suit son cours à Brive et nécessite aujourd’hui un réveil des populations concernées. Soyez vigilants, ces insectes sont toujours là et ils grignotent du terrain: “la préservation du patrimoine briviste est en jeu”, comme l’a rappelé Michel Da Cunha, maire adjoint chargé de l’hygiène publique. D’autant que la municipalité participe à hauteur de 20% du montant hors taxe du coût du diagnostic et des travaux préventifs et curatifs d’éradication. Explications. La présence des termites a été signalée à Brive sur le site de Louis Pons en novembre 2000. Entre 2000 et 2001, la contamination s’est étendue. Un arrêté, en date du 6 décembre 2001, a alors été pris, mais ce n’est qu’avec la nouvelle équipe municipale que le plan d’éradication a été lancé. Il a permis la délimitation des secteurs touchés: ils sont au nombre de 4, la Garenne verte, Zola, Louis Pons et Vauban. Les propriétaires résidant dans ces secteurs devaient faire diagnostiquer leur propriété dans les 6 mois à compter du 2 mars 2009.  Force est de constater qu’à l’heure actuelle, seulement 50% des diagnostics ont été retournés: 135 parcelles sur les 269 concernées ont été contrôlées or “la rapidité de la détection est déterminante”, comme l’a affirmé Agnès Buffière, représentante de l’association anti-termites du centre ville et de l’ouest.

Michel Da Cunha, adjoint au maire au service de l'hygiène anime la conférence.“La municipalité a fait ce qu’il fallait”, a affirmé René Labrousse, représentant des professionnels anti-termites: plusieurs réunions publiques et mesures de lutte ont en effet été organisées. “Les gens ont été rassurés”, a expliqué Michel Da Cunha : “un peu trop peut-être”. La volonté de lutter contre le catastrophisme a défavorisé l’implication de la population des zones concenées. Un sursaut est donc aujourd’hui nécessaire. La date butoir de retour des diagnostics est fixé au 2 septembre.

Le contrôle des 135 parcelles a d’ores et déjà pu mettre en évidence la présence de termites sur 8 nouvelles propriétés, portant à 15 le nombre d’immeubles touchés dans les secteurs contaminés. A proximité du Vauban, 2 nouveaux cas ont été signalés: l’extension de la zone est donc probable.

La municipalité ne recommande aucune entreprise particulière et n’en a mandatée aucune en son nom. Alors gare aux charlatans qui n’ont pas attendu pour profiter de la situation. La certification FCBA et la qualification CTBA sont gages de professionnalité.

De gauche à droite: Bernard Lissac du service hygiène et santé, Michel Da Cunha, adjoint au maire chargé de l'hygiène publique, René Labrousse, représentant des professionnels anti-termites et Agnès Buffière, de l'association centre-ville et ouest.

La confiance règne quant à la réception des diagnostics. Préserver les biens, ralentir la progression des insectes est au centre des préoccupations. Cette lutte peut prêter à sourire, mais les dégâts causés par ces insectes sont réels. Ils sont en mesure de réduire à néant l’immobilier en s’attaquant à des poutres maîtresses. Ils sont très insideux:  ils mangent le bois de l’intérieur si bien qu’aucune poussière n’est visible de l’extérieur. Ouvrir l’oeil n’est donc pas toujours suffisant.

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Au moindre doute, contacter le service hygiène et santé: 05.55.24.03.72.

Le diagnostic obligatoire est à adresser à : Mairie de Brive, Service Environnement et Santé, Hôtel de ville 19312 Brive-la-Gaillarde Cedex.

Pour bénéficier de l’aide municipale, joignez au diagnostic la facture correspondante ainsi qu’un relevé d’identité bancaire.

Jennifer BRESSAN

Jennifer BRESSAN

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