Même si la poésie ne connaît pas de saison, voici venir le Printemps des poètes, dont la 11e édition se déroulera du 2 au 15 mars.
Visite à la Grange de Rivet où le Théâtre du Cri vit ses dernières répétitions avant d’essaimer tous les jours ses lectures en ville.
Les animations sont gratuites: lecture, danse, musique, chant… la poésie dans tous ses états. Demandez le programme.
La poésie n’est pas forcément mélancolie. Pour preuve cette onzième édition nationale du Printemps des poètes qui s’est choisi comme thème “En rires”, avec un hommage aussi à Jean Tardieu.
“Nous restons dans ce cadre, mais sans en être prisonnier”, précise Robert Birou du Théâtre du Cri qui coordonne ce Printemps, en collaboration avec la médiathèque et le Théâtre des Gavroches. “Nous avons misé sur l’envie des participants à lire les textes qu’ils ont choisi.” Participent justement des intervenants de tous âges, adultes et enfants, lecteurs, conteurs, comédiens, chanteurs, musiciens, danseurs…
“Nous allons apporter la poésie là où elle n’a pas l’habitude d’aller, le foyer logements, l’école, la bibliothèque, le café… C’est important d’aller aborder les gens qui ne viendraient pas spontanément à la poésie car ils en ont une image restreinte. Et nous allons leur faire découvrir.”
Pendant une quinzaine, les comédiens vont donc quasiment tous les jours parler, lire, chanter, jouer, poésie. Des gourmandises qui ne seront pas uniquement textuelles.
Ne manquez pas, entre autres, samedi 7 mars, l’après-midi tout poésie qui démarrera à ma médiathèque pour finir à la Grange de Rivet ou encore samedi 14 mars, les “muses faisant le trottoir” dans la rue du colonel Farro et place Thiers.
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LE PROGRAMME DES ANIMATIONS OUVERTES À TOUS PUBLICS À BRIVE
ET DANS LES ENVIRONS
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Et pour finir, on ne résiste pas à apporter notre pierre à ce Printemps. Nous avons choisi un petit poème de Jean Tardieu, joliment intitulé “Le petit optimiste”
Dès le matin j’ai regardé
j’ai regardé par la fenêtre :
j’ai vu passer des enfants.
Une heure après c’étaient des gens.
Une heure après, des vieillards tremblants.
Comme ils vieillissent vite, pensai-je !
Et moi qui rajeunis à chaque instant !