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Les documents patrimoniaux bientôt numérisés

Le numériseur a été installé aux archives mais servira aussi à la bibliothèque et aux musées Michelet et Labenche

Vu de loin, on pourrait croire à un énorme agrandisseur pour faire des tirages photos grand format. Il s’agit en fait d’un scanner. Un numériseur de document peut-on dire également. Ce bel objet a pris place aux archives municipales.

Une balance porte-livres permet de protéger les ouvrages fragiles“Ce numériseur est facile d’utilisation, et il est surtout très rapide et très pratique pour numériser des registres ou ouvrages de plusieurs centaines de pages“, se satisfait déjà Thierry Pradel, directeur des archives municipales. “Avec cet outil, installé dans nos locaux mais qui servira également aux services de la bibliothèque et des deux musées Labenche et Michelet, nous pourrons commencer très bientôt à numériser les documents patrimoniaux comme, par exemple, des registres d’Etat civil, des délibérations de la Ville de la Révolution à nos jours, des plans anciens, des correspondances, etc.”

Outre la rapidité de fonctionnement de la belle machine, il est un avantage non négligeable: celui de la réduction des risques de détérioration voire de perte des documents importants: “Nous faisions parfois des numérisations, mais, sans outil efficace, nous allions vers des prestataires privés. Ce qui impliquait que les documents sortaient pour aller à Bordeaux ou à Paris par exemple, avec les risques que ça implique malgré la prise de précautions rigoureuses. Avec le scanner sur place, les documents ne quittent plus les archives.”

Il y a quelques jours, le personnel concerné était formé. Tous ont pu constater la rapidité d’action du numériseur. A titre d’exemple, le fournisseur annonce un temps de numérisation de 2 secondes pour un document de format A2 (42 x 59,4 cm) en mode niveaux de gris et de 9 secondes en mode couleur. Ainsi, numériser un ouvrage complet ou des registres est relativement rapide. Autre avantage, indispensable lorsqu’on traite des documents rares: la présence d’une balance porte-livres qui permet le réglage du plateau en fonction de l’épaisseur de l’ouvrage. Celui -ci n’est donc pas “écrasé”. Si, logiquement, le centre de l’ouvrage ouvert reste incurvé là où les pages se rejoignent, le numériseur corrige automatiquement la déformation, et l’image finale est plane. Passons sur les nombreux réglages automatiques (détection de format, balance des blancs, autofocus, etc.) qui contribuent au grand confort d’utilisation.

“A terme, l’idée est aussi d’avoir une collection bis, au cas où”, explique Thierry Pradel. “Et également de pouvoir transmettre facilement des documents aux chercheurs qui le souhaiteraient.”

Olivier SOULIÉ

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