On l’appelle aussi le prix “armée de l’air” et c’est d’ailleurs son chef d’état-major, le général André Lanata, qui l’a remis il y a quelques jours à Romain Négrier (à droite) pour sa thèse sur les radars impulsionnels. Le jeune universitaire enseigne désormais à l’IUT de Brive où il poursuit ses recherches.

Le titre est très exactement “Contribution à la conception de radars impulsionnels: maîtrise de la rapidité de balayage et traitement de signal associé”. L’intitulé vous parait peut-être nébuleux, mais c’est du très, très pointu! Chaque année, l’armée de l’air récompense ainsi les meilleurs mémoires traitant de l’air et de l’espace, une manière pour elle d’encourager et de susciter les travaux en relation avec ses problématiques. Et c’est en présence d’une impressionnante brochette d’étoilés et de gradés que le jeune docteur qui avait soutenu sa thèse il y a un peu plus d’un an, a reçu le 9 janvier à Paris, à l’École militaire, son titre assorti d’une médaille.

Pour mener sa recherche, le doctorant avait également bénéficié d’un financement de la Direction générale de l’armement. Beau parcours pour ce jeune universitaire de 28 ans, passé par l’IUT de Limoges et l’école d’ingénieurs ENSIL. Un parcours qui l’a amené à expérimenter son savoir à travers des stages aussi bien en Suède que dans le très proche Lot, à Gramat.

Cette brillante thèse a été préparée à Brive, au laboratoire de pointe XLIM, et cette distinction irradie inévitablement cette antenne de l’institut de recherche. Romain Négrier y poursuit d’ailleurs aujourd’hui ses travaux sur les radars mais aussi sur les réseaux de capteurs pour les applications de bâtiments intelligents. Recruté maître de conférences à l’IUT du Limousin, il enseigne également désormais à Brive, au sein du département GEII (Génie électrique et informatique industrielle)… tout proche de son laboratoire.

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