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Le piano tombe dans le panneau

Un Pleyel 1881 sur la pelouse

C’est un vrai piano à queue, posé à même une pelouse du boulevard Kœnig et même un Pleyel 1881, livré aux vents. L’apparition est surprenante sous ce soleil brûlant. A défaut de pouvoir mettre des panneaux bien visibles, le magasin de musique a choisi une idée originale pour faire sa promotion. Et ça marche.

PianoVous n’en tirerez plus aucune note. “L’instrument a été entièrement désossé de sa mécanique et un carrossier automobile a posé un enduit de protection spécifique pour qu’il résiste aux intempéries”, explique Pierre Coulombeix dont l’épouse Marie-Christine est gérante du magasin Piano forte.

“Les Bâtiments de France ne nous ont pas autorisé à nous signaler de façon visible, nous avons juste eu droit de poser en retrait sous les arches deux petits panneaux noirs. Et pas trois. Même dimension de part et d’autre de l’entrée. Alors que nous avons effectué des gros travaux de restauration sur tout le bâtiment et en installant aussi un ascenseur! C’est une sorte de frein au commerce.” L’agacement est à peine contenu. Obligés de faire bonne mesure, les propriétaires se sont alors rabattus sur cette décoration insolite. Derrière ses grilles, le piano a même droit régulièrement à son arrosage au même titre que la pelouse.

piano

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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