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Le lac du Causse peut compter sur la réalité augmentée

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Vendredi au théâtre municipal, les Treize arches et le 400 ont levé le voile sur le projet de réalité augmentée qu’ils ont mené main dans la main au lac du Causse, avec la participation du conteur Daniel L’Homond.

400 Le lac 3La réalité augmentée, le terme est bien joli. Mais que signifie-t-il ? “C’est une nouvelle technologie qui permet d’ajouter sur nos écrans des éléments qu’il n’y aurait pas eu dans de simples photos ou vidéos”, commence Philippe Chapot, président du 400 qui est l’une des 13 structures de l’usine numérique de Saint-Viance. “A Paris par exemple, il permet, depuis une tablette ou un smartphone, de trouver les stations de métro les plus proches.” C’est pratique.

Le principe a beau être le même, le but visé par le projet qui a réuni les Treize arches et le 400 est tout différent. Loin du pratique, la dimension est bien plutôt artistique, poétique. Que va donc apporter cette technologie de la réalité augmentée au lac du Causse ? Une nouvelle excuse pour détourner notre regard du monde réel pour le visser sur un écran ? Justement non.

400 Le lac 6Le projet veut, sans gêner à la découverte du site, à la délectation du paysage, lui conférer une épaisseur supplémentaire. Ce supplément d’âme, c’est le conte qui lui soufflera. Car “sous le lac”, s’entend-on conter, “il y a un village. Il n’est pas plus fou qu’ailleurs, il n’est pas plus sage.” Ainsi commencent les 12 contes auxquels Daniel L’Homond prête sa voix rocailleuse et qui sont à la fois un facteur d’attractivité pour le site et une occasion de faire fonctionner les imaginaires à plein régime.

“Le conte fait partie intégrante du spectacle vivant et il y avait là l’occasion d’en faire entendre autrement qu’au coin du feu ou sur un plateau de théâtre”, indique le directeur de l’établissement public de coopération culturelle (EPCC) les Treize arches. Pour ce faire, l’EPCC et le 400 ont associé leurs savoir-faire, artistique d’un côté, et technologique de l’autre, complémentaires en somme, pour faire naître ce projet de réalité augmentée.

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“C’est l’avenir”, s’est enthousiasmé Jean-Marc Comas, maire adjoint en charge des affaires culturelles à la Ville de Brive, en pointant la particularité de l’établissement public qui n’est “pas qu’un endroit où on programme des spectacles vivants. C’est aussi un outil de territoire.” Un point de vue partagé par Jean-Paul Dumas: “Je ne crois plus qu’aux projets de coopération, de mutualisation entre les territoires”. Et les deux hommes de faire référence notamment au projet Montignac-Lascaux autour de la préhistoire: “Cela ouvre des potentialités qu’on n’avait pas seul”, a complété le directeur de l’EPCC.

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Fruit d’un véritable travail de recherche et de développement, l’application mobile “le lac”, dont l’univers graphique a été créé par Pierre Magnol et qui a été intégrée par Timgroup (société limougeaude spécialisée en ingénierie informatique et communication digitale) est téléchargeable gratuitement sur l’App Store et Google Play à partir de ce site. S’adressant aux personnes porteuses d’une tablette tactile qui se trouvent sur place, au lac, comme à celles ne s’y trouvant pas, l’application a été construite de manière à pouvoir évoluer dans le futur: des infos sur le tourisme, la faune et la flore pourraient, par exemple, suivre.

Télécharger l’application en suivant ce site.

A noter que l’application complète sera disponible dès le 22 mai (une mise à jour sera nécessaire pour ceux qui l’auront téléchargée avant). La version pour téléphone le sera, elle, dans le courant de l’été.

 

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Jennifer BRESSAN

Jennifer BRESSAN

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