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Le Drive fermier, ça marche

Drive fermier

Viandes, légumes, pain, tisanes… plus de 650 références et rien que des produits 100% fermiers de la région. Vous passez commande sur internet jusqu’au mercredi soir et le vendredi suivant, vous la récupérez entre 12h30 et 19h dans la zone de Cana, à côté de la Chambre d’agriculture. “C’est pratique, direct et de qualité.” En un an de fonctionnement, le Drive fermier de Brive a séduit le public. Et ce n’est pas fini: il va bientôt proposer du poisson, des plats cuisinés… et peut-être d’autres points de retrait grâce à un camion réfrigéré.

 

Drive fermier3Pour décorer la table, en ce vendredi 30 octobre, des cucurbitacées bien de saison. Parmi les fiches de recettes, un gâteau à base de citrouille. Des bonbons aussi, nougats, pralinés, noix caramélisées… que du faits producteurs bien sûr. Et quelques coloriages de montres… Ça y est vous avez compris ? On fête Halloween façon Drive fermier. “Au bout d’un an, c’était l’occasion de réunir producteurs, clients et partenaires”, explique Nicolas Jaubert, technicien de la chambre d’agriculture de la Corrèze à l’initiative de ce projet.

Voilà en effet un peu plus d’un an que s’est ouvert à Brive le premier Drive fermier du Limousin. Deux autres ont depuis été créés à Limoges et Guéret. Et qui dit un an dit bilan. “C’est plutôt bon”, résume le technicien. Le sourire est d’ailleurs de mise aussi bien côté producteurs que consommateurs. “Nous avons un fichier de 950 clients. Chaque semaine, ils sont entre 50 et 60 à passer commande.”

Drive fermier10Les producteurs se sont également étoffés et ont élargi leur offre. Les références, de 300 au démarrage, ont plus que doublé et dépassent aujourd’hui les 650 produits. Comme cette coppa de boeuf proposée depuis 15 jours conditionnée sous vide et qui part comme du petit pain. “C’est la viande de mes vaches et elle est affinée 5 mois d’où ce caractère assez fort”, explique Chrystelle Coudert, agricultrice d’Albussac.

“Quand c’est aussi bon que ça, il n’y a pas besoin d’en rajouter”, tranche Hervé qui vient justement de goûter. Pour lui le meilleur atout du système, “c’est la qualité des produits et on sait à qui on les achète”. Sans compter qu’il n’y a aucune obligation à commander toutes les semaines. “On peut même consulter les offres sans être au préalable inscrits“, souligne Nicolas Jaubert.

La vente directe, la plupart des producteurs comme Chrystelle la pratiquaient déjà en gros dans leur ferme. Le Drive fermier leur permettent de se diversifier: “C’est bien d’avoir le retour des consommateurs, de savoir comment ils apprécient vos produits. Bientôt, je vais aussi proposer des plats cuisinés, du bourguignon à l’albussacoise, du cari de boeuf à la créole…” Ce créneau du cuisiné va d’ailleurs se développer grâce à l’arrivée prochaine des fermes auberges dans le circuit.

Nicolas JaubertOn pourrait vous dire aussi que le Drive a enregistré depuis son ouverture plus de 1800 commandes. Mais ce qui est plus révélateur, c’est le prix moyen de la commande: “entre 40 et 55 euros, c’est bien plus qu’ailleurs, ça veut dire que les consommateurs commandent de gros paniers”, se réjouit le technicien consulaire. Petite ombre au tableau: le seul point de retrait. “On envisage toujours d’en ouvrir d’autres. Nous sommes en train d’acheter un camion frigorifique pour aller encore plus au contact des consommateurs, à l’extérieur de Brive comme en milieu urbain.”

Infos au 05.55.21.54.55 et sur drive-fermier.fr/brive.

Sur ce sujet, vous pouvez également consulter notre précédent article:

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Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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