“Parlons d’avenir, parlons d’emploi”, c’était le thème de la visite de Martin Hirsch à Brive. Le haut commissaire aux solidarités actives et président de l’agence du service civique est venu à la rencontre des jeunes au centre Jacques Cartier. Débat, échanges, le but était de présenter les atouts du service civique pour un jeune en quête d’emploi.
Créé en 2010, le service civique attire de plus en plus de jeunes, diplômés ou non. L’an dernier, ils étaient plus de 20.000 à en effectuer un. Ouvert aux jeunes âgés de 16 à 25 ans, ce contrat d’un an non renouvelable est l’occasion pour beaucoup de trouver ou du moins réfléchir à une orientation de leur vie professionnelle. Malgré ce succès, Martin Hirsch reste persuadé que ce système n’est pas suffisamment connu. Une impression confirmée par les questions des jeunes présents au centre Jacques Cartier, et ils étaient nombreux.
Le service civique n’est pas considéré comme un emploi, mais comme un travail d’intérêt général. C’est payé, un peu, 574€, et cela représente un engagement de 24 heures par semaine. Il peut s’effectuer en France ou à l’étranger. L’intérêt pour les associations, institutions publiques ou privées, est que le coût de ce service est presque intégralement pris en charge par l’état. Pour le jeune, cela permet de mieux cerner ses envies de carrière ou de métiers et de pouvoir ensuite, soit s’engager dans une véritable recherche d’emploi, soit de reprendre des études qui correspondront davantage à ses objectifs.
Cette réunion à Jacques Cartier, à laquelle participaient Michel Da Cunha, adjoint au maire en charge de l’action municipale sur Brive ouest et Camille Lemeunier, adjointe enfance et jeunesse, a donné lieu à des échanges constructifs entre les jeunes, très désireux de renseignements, et Martin Hirsch. Ce dernier, avec souvent humour, a fait passer le message de l’intérêt du service civique. Un intérêt partagé par la Ville de Brive et qu’a tenu à souligner de sa présence le député-maire. Philippe Nauche a en effet rappelé que dès septembre 2010, la mairie s’était déclarée partie prenant de ce dispositif. Organisme d’accueil, elle a déjà fait appel à 3 jeunes volontaires, dont 2 ont pu trouver du travail à l’issue de leur année de service, le dernier ayant choisi de reprendre ses études.
Cet engagement s’est concrétisé lors de cette réunion par la signature d’un protocole d’accord pour le développement de l’engagement civique volontaire entre la mairie, qui va faire appel à de nouveaux volontaires, et l’agence nationale. Philippe Nauche estime en effet que cet outil est un bon moyen pour les jeunes qui se cherchent de trouver leur voie.