CFTA Brive organisait ce matin un exercice d’évacuation d’un bus de la compagnie à son dépôt du Parc d’entreprises Brive Ouest. L’objectif était de sensibiliser ses chauffeurs et ses mécaniciens aux bons gestes et aux bonnes procédures en cas de départ de feu. L’incendie dans un bus est un incident grave qui peut devenir dramatique en moins de 2 minutes.
Ils étaient une soixantaine de chauffeurs et mécaniciens rassemblés tôt ce matin sur le parking du dépôt du CFTA, convoqués pour un atelier et un exercice effectué avec la Prévention routière, sur les bonnes procédures à avoir en cas d’incendie à bord d’un bus. On ne le sait pas forcément mais un autocar, ça brûle vite, très vite. Il a été calculé par les spécialistes qu’il ne faut qu’une minute et quarante neuf secondes à un feu qui se déclencherait au niveau du tableau de bord pour arriver jusqu’au fond du véhicule! D’où l’importance de savoir quoi faire, le plus vite possible, pour évacuer le bus.
En général, les feux dans les bus ont pour origine le compartiment moteur, ce qui rend encore plus dangereux les choses car, lorsque le chauffeur ou un passager s’aperçoit de l’incendie, il est souvent trop tard, celui-ci s’est déjà propagé à la structure, voire à l’ensemble du véhicule.
Pour le CFTA, qui est une filiale du groupe Transdev, cet exercice fait partie de la politique de l’entreprise en matière de sécurité des transports. Au fil des mois, la société forme ses chauffeurs aux différents risques qu’ils peuvent rencontrer dans l’exercice de leur métier. Risques pour eux-mêmes, mais aussi, et bien sûr, pour les usagers qu’ils transportent. En l’occurrence, pour le CFTA, il s’agit essentiellement de transports scolaires. Un peu plus de 5 300 élèves sont véhiculés chaque jour pour le compte du Conseil départemental. Le reste de l’activité se répartissant entre transports de proximité tous passagers ou tourisme en France et à l’étranger.
Après avoir visionné un film sur le risque incendie d’un bus, présenté par un conseiller de la Prévention routière lui-même ancien conducteur d’autocar, près de 60 chauffeurs, sur la centaine que compte l’entreprise, sont montés dans un véhicule. Après quelques explications supplémentaires, in situ, l’ordre d’évacuation a été donné. Tout le monde est sorti en bon ordre et rapidement, une cinquantaine de secondes. C’est un bon résultat même s’il est un peu supérieur au temps optimal estimé à 35-40 secondes.
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