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La musique des grands siècles mise à la portée des jeunes

L'orchestre de chambre de Toulouse lors d'une séance pédagogique devant des enfants de primaire, collège et lycée de la Ville

Hier, près de 1.000 élèves de primaires, collèges et lycées de la ville ont défilé toute la journée à l’espace Derichebourg. Les attendait l’orchestre de chambre de Toulouse qui se produira cet été lors du festival de la Vézère. C’est donc avec un peu d’avance que les jeunes ont pu le découvrir. A la clé, la découverte de quelques extraits des grands compositeurs qui ont marqué les siècles et surtout une plongée dans l’univers de la musique, menée de main de maître par ceux qui la font vivre à travers le monde.

Concert vezere3Dans le vaste espace Derichebourg prêté par la Ville résonnaient hier quelques notes de musique que le brouhaha des enfants en train de s’installer à leur place ne suffit pas à étouffer. Face à ces musiciens qui appartiennent à l’orchestre de chambre de Toulouse, des enfants de primaire, de collège et de lycée de la Ville. Cette rencontre qui est l’œuvre d’une nouvelle coopération entre le festival de la Vézère et la mairie de Brive a permis aux enfants de participer à une petite heure de séance pédagogique. Et il n’y a pas à dire, une leçon faite en musique, ça passe toujours mieux!

Concert vezere2“Nous avons profité de l’opportunité du Festival de la Vézère pour organiser ces séances avec ce grand orchestre qui se produit dans le monde entier”, explique Claudine Delmas, directrice du festival. “Les enfants découvrent l’orchestre de chambre de Toulouse, les instruments et quelques extraits de grands classiques, par petites touches, pour qu’ils n’aient pas le temps de s’ennuyer! En plus de sa programmation estivale, ce festival a un rôle important à jouer en matière d’éducation et d’éveil musicaux.”

Concert vezere7Sur scène, la famille des violons réunie au grand complet fait voyager les enfants de siècle en siècle avec des incursions dans les univers baroque d’abord avec Vivaldi, Purcell et Bach, classique ensuite avec Mozart puis romantique et moderne. C’est alors tout un répertoire que les enfants connaissent peu ou mal qui s’offre à eux. “On a l’intime conviction que les jeunes n’aiment pas cette musique car ils ne la connaissent pas”, affime Renaud Gruss, contrebassiste et administrateur de l’orchestre. “Il n’y a qu’un seul moyen pour qu’ils se positionnent: c’est de la leur faire découvrir. D’expérience, on sait que lorsqu’ils l’ont rencontrée, ils l’aiment bien.”

Mais les enfants, qu’en pensent-ils eux? “C’est énergique!“, lancent Marion, Clara et Manon. “Moi, j’ai préféré la bourrée moderne, moins mélodique et plus rythmée”, ajoute Marie. A vue d’œil, les enfants ont l’air, dans leur grande majorité, assez séduits et l’espace qui leur a été laissé pour questionner les musiciens a été bien rempli. “Le direct leur permet de mieux ressentir l’émotion”, explique une enseignante de Cabanis. “C’est toujours bénéfique que les jeunes puissent voir ce qu’ils entendent. Ça leur permet de mieux comprendre, et donc leur laisse plus de chance de pouvoir aimer.” Et Roland Gruss de terminer: “Je suis convaincu que cette musique donne de l’énergie. Moi, je sors toujours d’une écoute ou d’un concert régénéré.” Les enfants qui repartent vers leurs écoles dans l’effervescence de leur jeunesse enthousiaste ne semblent pas devoir contredire le ressenti du musicien.

Le public de jeunes

L'orchestre de chambre de Toulouse lors d'une séance pédagogique devant des enfants de primaire, collège et lycée de la Ville

L'orchestre de chambre de Toulouse lors d'une séance pédagogique devant des enfants de primaire, collège et lycée de la Ville

L'orchestre de chambre de Toulouse lors d'une séance pédagogique devant des enfants de primaire, collège et lycée de la Ville

L'orchestre de chambre de Toulouse lors d'une séance pédagogique devant des enfants de primaire, collège et lycée de la Ville

Jennifer BRESSAN

Jennifer BRESSAN

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