L'actualité en continu du pays de Brive


La future usine de valorisation énergétique présentée

Photo de synthèse fournie par Veolia

La nouvelle usine de valorisation énergétique (UVE) de Saint-Pantaléon-de-Larche a été présentée, vendredi, au pied de l’actuelle qui sera détruite. Veolia gérera cette UVE pendant 25 ans. Coût du projet : 110 millions d’euros pour le Syttom 19. Début des travaux 2026 pour une mise en service prévue en novembre 2028.

La future usine de valorisation des déchets a été présentée par le Syttom 19, vendredi. Veolia va construire et gérer, pendant 25 ans, cette nouvelle usine. L’offre de la multinationale française, présente sur les cinq continents avec près de 218 000 salariés, s’est montrée la plus compétitive tout en garantissant un prix de traitement maîtrisé et en répondant aux ambitions d’autonomie énergétique locales. Les déchets revalorisés deviendront électricité, chaleur et vapeur qui alimenteront le territoire. Un projet à 110 millions d’euros supportés par le Syttom. Les travaux débuteront en 2026. L’usine actuelle sera détruite une fois que la nouvelle sera achevée, fin 2028, assurant ainsi la continuité du service.

Cette nouvelle usine de valorisation énergétique (UVE) de Saint-Pantaléon-de-Larche pourra traiter 79 200 tonnes de déchets résiduels par an, presque 15 000 tonnes de plus que l’usine actuelle, fournira 43 % des besoins en électricité de la population de Brive, trois fois plus que celle d’aujourd’hui, permettra, en ce qui concerne le réseau de chaleur, d’alimenter l’équivalent de la consommation annuelle de 6 500 foyers. Enfin, elle enverra 50 000 tonnes de vapeur par an à l’usine Bledina installée à quelques kilomètres de là. Cette usine moderne à l’architecture soignée, enveloppée d’un ruban de Möbius, utilisé de façon schématique pour symboliser les trois flèches du recyclage, en bois de châtaigner, pourra même être visitée pour sensibiliser au tri et à la valorisation des déchets.

L’enjeu est en effet aussi de toujours mieux trier en amont, comme l’a rappelé Frédéric Soulier, président du Syttom 19, pour que n’arrivent ici, dans cette nouvelle usine, que les déchets ultimes. Papiers, cartons qui peuvent être recyclés et déchets alimentaires qui peuvent être source d’énergie doivent prendre une autre direction. « Notre ambition est de continuer à faire baisser la collecte des OMR, on est à 216 kg aujourd’hui par habitant, l’objectif ambitieux, est d’atteindre 170 kg par habitant en 2026. »

 

Le Syttom 19 est le syndicat intercommunal dédié à la gestion des déchets ménagers dans le département de la Corrèze et au-delà. Il coordonne la collecte, le traitement et la valorisation des déchets pour l’ensemble des communes adhérentes, dans une démarche résolument tournée vers le développement durable.

La valorisation énergétique.

L’énergie issue de l’incinération des Ordures Ménagères Résiduelles (OMR) est récupérée sous forme de chaleur, d’électricité et de vapeur. Ces énergies alimentent différents réseaux : chauffage urbain, réseau EDF, serres agricoles, industries locales (usine Blédina)…

La valorisation de la matière.

Grâce au tri des déchets des habitants, aux différents circuits de collecte sélective et aux deux centres de tri dont il est client, le Syttom 19 valorise la matière en préparant son recyclage.

Le compostage des fractions organiques (fermentescibles).

Les matières organiques font l’objet d’un compostage. Cela permet la valorisation des sous-produits de l’élevage et des déchets organiques d’origine ménagère, transformés en un produit naturel, stabilisé et hygiénique : le terreau.

Le Syttom 19 regroupe 360 communes, soit environ 280 000 habitants : 283 communes de la Corrèze ; 54 communes du Cantal ; 12 communes de la Dordogne ; 11 communes de la Creuse.

Julien Allain, Photos : Fatima Kaabouch

Julien Allain, Photos : Fatima Kaabouch

Laisser un commentaire

8 + 5 =