Dès demain, “la boutique” d’Emmaüs, un espace proposant à la vente des vêtements et accessoires chics, sera ouverte tous les après-midis de semaine. L’occasion pour les clients d’en profiter plus régulièrement; et, pour l’association, d’espérer créer un emploi. Plus d’infos auprès d’Emmaüs au 05.55.86.12.31 et sur le site www.emmaus-brive.fr

Un ouvrage de scrapbooking, réalisé par un bénévole, accueille le client dans la boutique d’Emmaüs, située tout de suite à gauche en rentrant dans le local de l’avenue Alfred de Musset. “Des vêtements et chaussures de créateur pour les hommes comme les femmes, également des accessoires chics, des foulards, ceintures ou encore robes de mariée y sont rassemblés“, liste Brigitte Uminski, secrétaire.

“Cette boutique existe depuis longtemps”, poursuit-elle. La nouveauté est qu’à compter du mercredi 25 juin, elle va ouvrir ses portes tous les après-midis et non plus seulement le jeudi et deux samedis par mois, comme c’est le cas en cette période. “Au début, cela sera rendu possible grâce au roulement de bénévoles mais à terme, on espère que cette boutique aide à la création d’un emploi.”

Dans la boutique, “les prix seront à juste raison un peu plus élevés par rapport aux autres articles vendus”. L’occasion pour l’association briviste de toucher une autre clientèle. “Ce mouvement d’ouverture à tous les publics, déjà été amorcé depuis quelques années, est essentiel car, la secrétaire le rappelle, Emmaüs ne bénéficie pas de subventions: “c’est la philosophie de l’Abbé Pierre, fondateur du mouvement Emmaüs. L’argent, qui nous permet d’aider les personnes en difficultés, il faut pourtant le trouver quelque part.” A plus forte raison aujourd’hui. “En deux ans, les demandes d’aide ont explosé: elles ont triplé. “Elles proviennent même de plus en plus de personnes qui travaillent mais qui en ont vraiment besoin”, se désole Brigitte Uminski.

Grâce à l’argent récolté avec la vente des dons, l’association a pu réunir en 2013 15.550 euros. Une somme redistribuée sous la forme d’aides, non pas directes, mais concrètes telles que l’achat de pneus neufs, le paiement des factures d’eau, d’électricité ou encore de gaz qui ont soutenu des personnes mises en relation avec l’association par le biais des assistantes sociales. “Depuis le début de l’année, on en est déjà à 2.000 euros d’aides par mois“, bien plus que l’an dernier à la même époque. Aussi, pourrait-on dépasser les 24.000 euros d’aides à la fin de l’année”, s’inquiète-t-on du côté d’Emmaüs.

• Catégorie d'article
• Associations
• Solidarité